Actualités
Culture
Opinion
Sports
Dossier caserne: Ronald Martel veut trouver une solution moins couteuse
Ronald Martel
Dans le dernier droit d’une longue campagne vers la mairie de Lac-Mégantic, le candidat Ronald Martel a tenu à faire deux mises au point. Non, il ne coupera pas tous les postes de l’appareil municipal et oui, il veut trouver une solution moins coûteuse pour le besoin d’une nouvelle caserne de pompiers.
Conscient que son arrivée à l’hôtel de ville peut susciter l’inquiétude parmi les employés municipaux, notamment suite à des déclarations concernant le trop grand nombre d’employés, il déclare: «Je n’ai jamais dit que je veux vider l’hôtel de ville ni couper tous les postes de tous les départements et services. Je n’ai même pas parlé de coupures. Malhonnêtement, on me prête des intentions qui me font passer pour un gestionnaire incompréhensif.»
Se disant un gars d’équipe, il dit vouloir travailler avec les employés municipaux pour réduire le budget annuel, actuellement à 16,7 millions pour 2017. «C’est ce que veut la population, les Méganticois me l’ont confirmé quand je les ai rencontrés pendant mon porte-à-porte électoral.»
Dans son programme, ramener le budget à un niveau plus acceptable, «pour une petite ville comme la nôtre». En commençant par une analyse en profondeur de la fonction publique municipale. «Les postes pourraient ainsi ne pas être remplis, par attrition, quand un titulaire prendrait sa retraite. Les postes ajoutés à la suite de la tragédie du 6 juillet 2013, pour des raisons évidentes de réponse à la demande en situation de crise, pourraient être éliminés pour revenir à la normale, quatre ans et demi après la tragédie.»
Des postes qui ne coûtent rien à la Ville, parce que c’est Québec qui paye? L’argument qu’on lui sert, il ne l’accepte tout simplement pas. «Quand Québec paye, c’est aussi nos taxes, celles des Québécois et des Méganticois. Il faut savoir admettre que le gouvernement achève de payer pour Lac-Mégantic, quatre ans et demi après la tragédie, et que la manne va cesser de tomber, probablement lors d’un jour pas si lointain. Travaillons déjà à ramener les choses à la normale avant d’avoir une mauvaise surprise», dit-il.
Le dossier de la caserne de pompiers est dans l’impasse, selon lui, par la faute de l’administration Cloutier. «Le projet ne fait pas l’unanimité parmi les citoyens, surtout au sujet du site imposé par le dernier conseil municipal. ». De ce qu’il en sait, le coût du projet estimé à 4,4 millions serait financé par le provincial à hauteur de 65%, pouvant aller jusqu’à 70%, ce qui signifie que près de 1,5 million de dollars s’ajouteraient à la dette à financer par la ville, a-t-il conclu. Sa solution, beaucoup moins coûteuse, serait d’agrandir et de mettre aux normes la caserne existante à l’hôtel de ville. «Cela éviterait d’utiliser le terrain longeant la rivière, sur la rue Komery, où il sertait difficile de sortir le très long camion reçu en cadeau de la ville de Hamilton, par la rue Papineau, trop étroite, nécessitant un virage problématique à 45 degrés.»
À lire aussi
0 commentaire
-
Un gros chat noir
24 septembre 2024
-
Un devoir de mémoire et de vigilance
14 août 2024
-
Il y a des limites au manque de reconnaissance!
27 juin 2024
{text}