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Construction d'une nouvelle caserne: un incontournable assure la Ville
La caserne de pompiers ne répond plus aux normes actuelles de sécurité, son exiguïté fait en sorte que les équipements du Service de sécurité incendie sont répartis dans deux autres bâtiments et un éventuel agrandissement entrainerait la perte de plusieurs cases de stationnement. Autant de raisons qui justifient la construction d’un nouvel immeuble, un projet généralement bien accueilli par la population méganticoise. C’est plutôt son emplacement aux abords de la Chaudière que critiquent certains citoyens.
La présentation publique de l’historique du projet de reconstruction, donnée mardi soir à la salle du conseil, était assurée par le directeur du Service de sécurité incendie, Denis Godin, et par Conrad Lebrun, ingénieur en chef pour la ville de Lac-Mégantic. La mairesse Julie Morin a rappelé que l’exercice visait à répondre au besoin d’information entourant le dossier pour lequel un emprunt de 4,3 M$ a été effectué. Le projet, qui implique une participation financière des municipalités de Frontenac, Piopolis et Marston, sera subventionné à 70%. On est actuellement à l’étape des plans et devis, qui doivent être complétés au printemps en vue d’une construction à l’automne.
En plus du bâtiment du boulevard Stearns, des véhicules du Service de sécurité incendie se retrouvent dans l’ancien garage municipal de la rue Milette et sur le site du ministère des Transports de la rue Laval. Ce lieu pose toutefois des problèmes sur le plan de l’accessibilité, indique M. Godin. «Le camion d’élévation se trouve à cet endroit. L’été, comme la barrière est fermée, aucun véhicule personnel ne peut entrer sur le terrain, ce qui allonge le temps d’intervention.»
Afin de réunir tous les équipements du Service sous un même toit, l’agrandissement de la caserne actuelle a d’abord été envisagé. Une éventualité impliquant l’ajout d’une rallonge de 85 pieds par 85 pieds au bout de la caserne existante, entrainant la perte de 45 cases de stationnement. «De plus, il faudrait réserver 20 cases supplémentaires pour les pompiers qui participent à une intervention. Devant ce constat, on s’est mis à regarder les autres endroits pour reconstruire la caserne», a relaté M. Lebrun. Parmi les options, celle du vieux garage municipal, rapidement écartée en raison du manque d’espace de stationnement et pour les manœuvres des véhicules. Il aura par ailleurs fallu ajouter un ascenseur pour accéder à l’étage supérieur. Un bâtiment de la rue Roberge, alors propriété de Masonite (appartenant maintenant à Coup de pouce Mégantic), a aussi été envisagé mais les coûts d’une éventuelle reconversion se sont avérés trop onéreux.
Le choix final s’est ensuite arrêté sur le terrain de la rue Komery. Parmi les raisons motivant cette décision, le lieu de résidence des pompiers de la brigade, situé à parts égales des deux côtés de la rivière Chaudière. Or, explique Denis Godin, le schéma de couverture de risques exige la disponibilité de 10 pompiers sur le lieu d’intervention en 15 minutes, délai incluant le passage à la caserne pour enfiler son habit de protection et prendre place à bord du véhicule d’intervention. À l’extérieur de la ville, le délai exigé est de 25 à 35 minutes. Le directeur du Service de sécurité incendie rappelle qu’en 2017, 89 interventions ont été déployées sur le territoire de Lac-Mégantic, soit 61% de l’ensemble des interventions, comparativement à 16% à Frontenac, 5% à Marston et 9% à Piopolis.
Des réserves
Quelques-uns des citoyens présents à la rencontre ont exprimé des réserves quant à l’emplacement de la future caserne, évoquant notamment le déplacement du lieu de résidence des pompiers au fil du temps et la crainte de déversement de neiges usées dans la rivière Chaudière, à moins de mesures préventives qui entraîneraient alors des coûts supplémentaires. La proximité de la voie ferrée représente pour certains un trop grand degré de dangerosité. Le fait que le terrain choisi ne soit pas exactement au milieu de la ville de Lac-Mégantic a en outre été soulevé. Du côté de la Ville, on considère que le site choisi est celui qui convient le mieux sur le plan des accès, avec les deux ponts à proximité.
Pour la mairesse Julie Morin, l’acquisition du terrain de la rue Komery par la Ville fera en sorte que la rivière Chaudière deviendra plus accessible aux citoyens. Quant à la rumeur à l’effet que le camion échelle serait incapable de tourner sur la rue Papineau, Mme Morin rétorque que des analyses ont démontré le contraire et qu’une vidéo pourrait même être réalisée pour convaincre les sceptiques.
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