Actualités
Clin d'oeil
Culture
Opinion
Sports
Voie de contournement: le dossier avance, dit le député Ghislain Bolduc

Le député Ghislain Bolduc dit demeurer positif quant à la suite des dossiers reliés à la tragédie de Lac-Mégantic.
Il n’y a pas une semaine qui passe sans que le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, talonne le gouvernement du Québec dans le dossier de la voie de contournement ferroviaire. «Vous ne voyez pas d’action, mais je suis très loin de dire qu’il ne se passe rien. À toutes les semaines, j’ai des discussions à Québec. À toutes les semaines, Québec a des discussions avec Ottawa. Le dossier avance», assurait-il la semaine dernière, dans une entrevue de début d’année avec l’Écho.
L’ensemble des conséquences de la tragédie de juillet 2013 occupe encore une grande partie de son travail, plus de quatre ans après les événements. «C’est beaucoup de travail pour s’assurer qu’on maintienne le développement et la croissance et pour pérenniser l’économie de Lac-Mégantic», soutient celui qui a été nommé par le gouvernement Couillard pour coordonner l’intervention de pas moins de sept ministères provinciaux dans ce dossier.
«Cela me demande énormément d’énergie, tant au niveau psychosocial, de la compensation du moteur économique, des projets pour le centre-ville. La voie de contournement est un enjeu beaucoup plus large que la Ville de Lac-Mégantic», insiste-t-il.
À ses yeux, si le dossier de la voie de contournement ferroviaire ne se règle pas aussi vite qu’il l’aurait souhaité, ce n’est sûrement pas la faute aux élus locaux. «En donnant à la Ville de Lac-Mégantic la responsabilité de maître-d’œuvre, le gouvernement ne s’est pas trop trompé. Là où on s’est trompé, on aurait dû les équiper et s’assurer que la gestion de cette portion (du dossier) était faite de façon indépendante. Pas un des élus n’a agi de mauvaise foi. Gérer un budget de 16 millions pour une ville de 6 000 habitants qui se ramasse avec un désastre d’un demi-milliard de dollars, ils étaient mal équipés pour faire face à cela! La charge additionnelle était énorme, avec une complexité que les dirigeants municipaux étaient mal préparés à assumer. On va tous avoir des leçons à tirer de cela.»
Quand on lui demande à combien se monte la facture de la catastrophe assumée par Québec jusqu’à maintenant, le député avance un chiffre. «On tient un suivi rigoureux. On n’est pas loin des 230 millions de sorties de fonds du gouvernement, avec beaucoup de choses de pas tout à fait réglé. La taxation perdue par la Ville (sinistre et démolition), on va payer encore ça. La Ville a perdu une base d’assise de taxation, c’est pour cela que le prolongement du décret jusqu’en 2019 avait une importance significative, autant pour les entreprises, les propriétaires que pour la Ville.» Dans la colonne des entrées de fonds, Québec a touché 100 millions des assurances.
Mise en garde non écoutée
La présence du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, le printemps dernier, a suscité bien des questions, en particulier du commissaire lui-même, sur la valeur de l’étude de faisabilité menée par Aecom pour son client, la Ville de Lac-Mégantic. Par exemple, l’absence de communications transparentes avec les municipalités voisines, Nantes et Frontenac. Ce qui a donné aux voisins l’impression que quelqu’un se libérait d’un inconvénient pour le passer à quelqu’un d’autre. «Je trouve ça décevant, parce que j’avais fait directement une mise en garde : n’allez pas présenter de considérations qui ne tiennent pas compte du milieu! Mais ils ne l’ont pas suivie! Comme gouvernement, on ne veut pas s’asseoir et leur dire quoi faire ! Cela crée des délais et après, on blâme le gouvernement ! Quand on parle de perception et d’image, c’est de cela qu’on parle !»
La question est posée : qu’arrive-t-il du dossier en cette année électorale ? «Moi, je demeure positif. Il ne faut pas que l’élection soit un frein. On est plus dans un processus de négociation entre le provincial et le fédéral qui a la responsabilité du chemin de fer. On parle d’une affaire qui va coûter au bas mot 150 millions. Quelqu’un va payer quelque part. C’est l’argent des Québécois qui est en jeu. Notre gouvernement a une responsabilité de gestionnaire à partager avec le fédéral», un gouvernement qui tombera en élection un an plus tard.
Ce message à tous ceux qui se disent insatisfaits de son travail : «Je dépense des énergies colossales au quotidien, que ce soit pour la voie de contournement, les contrats des motels commerciaux (rue Papineau) ou la reconstruction du centre-ville. On a des beaux projets qui s’en viennent. Nous on le sait, ce travail-là n’arrive pas tout seul. Je suis ici pour améliorer la qualité de vie des citoyens et si vous pensez que c’est simple, prenez ma place!»
La laissera-t-il si facilement ? Ghislain Bolduc n’est pas prêt à jeter la serviette. Il profitera des prochains mois pour réfléchir à son avenir. Rester faire face à la musique ou prendre sa retraite de la vie publique.
À lire aussi
-
Actualités
Dégustez Mégantic: une virée qui goûte le ciel!
-
Culture
Les bienfaits de la créativité chez les aînés
-
Actualités Tourisme et loisirs
La location Airbnb offre une vitrine à l’international pour Mégantic
-
Culture Musique
Touchante Laurence Jalbert
-
Actualités Sécurité ferroviaire
Frontenac s’oppose à une augmentation de la vitesse des trains du CP
0 commentaire
-
Deviendrons-nous passés date?
-
Dégustez Mégantic: une virée qui goûte le ciel!
-
Les bienfaits de la créativité chez les aînés
-
La location Airbnb offre une vitrine à l’international pour Mégantic
-
Touchante Laurence Jalbert
-
Frontenac s’oppose à une augmentation de la vitesse des trains du CP
-
Élan de générosité pour les pompiers

-
Des changements difficiles à avaler
25 juillet 2023
-
Leadership, quand tu nous manques!
19 juillet 2023
-
À ceux qui parlent pareil…
11 juillet 2023
{text}