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Cohorte d 'auxiliaires prête pour le marché du travail

Les finissants lors de leur bal, organisé le 24 février. À l’avant, Maude Bergeron, Marie-Eve Guay, Maryna Proteau et François-Laurent Beaudry. Deuxième rangée: Annie Gagnon (directrice du CFP Le Granit), Nathalie Grondin (infirmière enseignante), Rozalie Corriveau-Leclerc, Joanie Richard, Sandra Paquet, Mélanie Lachance, Stacy Boulanger et Annie Blanchette (infirmière auxiliaire enseignante). Absents de la photo: Karine Bissonnette (étudiante), Mario Bilodeau (infirmier auxiliaire enseignant), Marie-Josée Therrien (infirmière enseignante) et Mélissa Parent (infirmière auxiliaire enseignante). (Photo Annie Babin)
Après un an et demi de travail acharné, la seconde cohorte du DEP en santé, assistance et soins infirmiers, donné au Centre de formation Le Granit, vient de franchir le fil d’arrivée. Une mission accomplie depuis jeudi. Trois jours plus tôt, quelques-uns des 10 finissants partageaient leur expérience et surtout leur fierté à l’endroit du nouveau métier qu’ils s’apprêtent à exercer.
Mamans à la maison effectuant un retour aux études, jeunes adultes récemment diplômés du secondaire, candidats en réorientation de carrière, leurs raisons de vouloir devenir infirmière auxiliaire sont toutes aussi bonnes que variées.
Lorsque le dernier de ses quatre enfants a pris le chemin de l’école, Sandra Paquet a choisi d’en faire autant. Un choix exigeant mais son sourire en dit long sur son sentiment de satisfaction. Idem pour Mélanie Lachance, elle aussi mère de quatre enfants. «Cette profession m’intéressait lorsque j’étais adolescente mais j’ai mis ce projet de côté parce qu’il n’y avait pas d’emploi disponible à l’époque». Après une incursion d’une année au sein de la formation collégiale en soins infirmiers, Mélanie a choisi d’opter pour le DEP. «Oui, ça prend une bonne organisation familiale mais c’est faisable. On a travaillé très fort, et j’inclus mon conjoint là-dedans.»
Stacy Boulanger venait quant à elle de terminer son cours secondaire à la polyvalente Montignac lorsqu’elle s’est inscrite au CFP Le Granit. «Devenir infirmière auxiliaire, ça faisait un bout que j’y pensais. Je suis attirée par le contact humain, j’aime parler aux gens, connaître leur vécu. Savoir ce qui se passe dans la vie des gens peut permettre de mieux comprendre certaines choses. Et j’aime quand ça bouge ; je ne me vois pas assise toute la journée derrière un bureau.»
Seul gars de la cohorte, François-Laurent Beaudry fait en quelque sorte une réorientation de carrière. Orthothérapeute à son compte, il a choisi de retourner aux études, afin d’œuvrer dans un milieu lui procurant la stabilité d’emploi désirée. «J’étais attiré par le côté «terrain» des auxiliaires, mais, au départ, je pensais qu’on était plus restreints dans nos actes. En fait, de plus en plus de tâches sont déléguées aux auxiliaires. Par exemple, la pose des cathéters intraveineux. Et lors des stages, je me suis aperçu que j’aimais vraiment le contact avec les gens; la personne a vraiment besoin de ce contact humain», transmet celui qui, à l’instar de plusieurs autres membres de sa cohorte, a pu occuper un emploi de préposé durant ses études.
Ne pouvant être présente à la rencontre du 26 février, Maryna Proteau a tenu à partager par écrit son expérience au sein de cette cohorte. Victime d’intimidation tant au primaire qu’au secondaire, en raison d’un trouble auditif central lui causant des difficultés d’apprentissage, elle dit aujourd’hui rêver plus grand que jamais. «J’ai eu des collègues formidables. Personne ne me jugeait si l’enseignante devait m’expliquer la même chose cinq fois. J’étais respectée et encouragée. Je suis passée de la fille la plus timide à cause de mon passé à une femme forte qui peut enfin s’affirmer grâce à son présent.»
Les futurs auxiliaires tiennent à souligner le soutien de leurs enseignants tout au long de leur formation et la grande ouverture d’esprit du personnel évoluant dans les divers milieux d’apprentissage, tout comme celle de la clientèle, qui s’est aisément portée volontaire pour permettre aux élèves de mettre en pratique leurs connaissances théoriques.
C’est le 1er mars que les dix finissants complétaient officiellement leur formation. Forts de stages pratiques dans divers départements, allant de la pédiatrie aux soins de longue durée, ils auront tous l’opportunité de décrocher un emploi dans leur domaine d’études, où l’offre surpasse la demande. Pour obtenir leur diplôme, ils devront passer en juin l’examen de l’Ordre des infirmiers et infirmières auxiliaires du Québec, dont les résultats leur parviendront… dans les 60 jours suivants. D’ici là, il et elles pourront œuvrer à titre de «candidat(e) étudiant(e) à la profession d’infirmière auxiliaire. Un travail où les contacts humains sont autant d’opportunités de nouveaux apprentissages.
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