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Un lieu propice au recueillement pour les usagers du centre hospitalier
L’aumônier Joseph Bado Besson, Liliane Sévigny du comité de pastorale, Jean-Guillaume Marquis, chef des services de soins spirituels, Pierrette St-Laurent, présidente du comité de pastorale, Éliette Perron du comité de pastorale et Réal Vachon, président du comité des usagers, dans la chapelle de l’installation du Granit du CIUSSS de l’Estrie-CHUS.
Lieu propice au recueillement avec son éclairage tamisé et son décor épuré, la chapelle de l’installation du Granit du CIUSSS de l’Estrie-CHUS est ouverte aux usagers et leur famille ainsi qu’aux membres du personnel désirant bénéficier de cette atmosphère apaisante.
Situé au rez-de-chaussée, ce local a eu droit à une cure de rafraichissement. Une opération réalisée à moindre coût, pour répondre aux besoins exprimés par des usagers. Car, afin de se conformer à des normes de sécurité, les lampions auparavant placés à l’entrée ont dû être retirés. Et la statue du Saint-Joseph, située dans ce même espace, a également dû être enlevée pour faire place à un horodateur, qui servira au paiement du stationnement pour la clientèle, lorsque cette pratique entrera en vigueur.
Il devenait donc impératif d’offrir un autre lieu de recueillement, laissent entendre les représentants du comité de pastorale et du comité des usagers rencontrés par L’Écho. D’où l’aménagement de la chapelle, qui servait depuis quelque temps de lieu d’entreposage. Trop grosse pour la chapelle, la statue du Saint-Joseph se trouvant près de l’accueil a été déménagée dans l’église Saint-Agnès. En retour, la petite statue dorée placée dans l’église s’est retrouvée dans le centre hospitalier. Il s’agit en fait de la statue originale du premier hôpital, fondé en 1944 et dirigé par les Sœurs Marianites de Sainte-Croix, aménagé dans l’ancien «Château Villeneuve». La petite statue sera bientôt fixée de façon sécuritaire sur son socle original, grâce à l’apport de Roger Couture, enseignant en taille de pierre au Centre de formation professionnelle Le Granit.
Quant aux lampions traditionnels, ceux-ci ont été remplacés par des modèles électriques à flamme vacillante. Mobilier et objets liturgiques complètement l’aménagement de la chapelle.
Jusqu’à maintenant, les commentaires à l’endroit du lieu de recueillement sont positifs.
Jean-Guillaume Marquis, chef des services de soins spirituels du CIUSSS de l’Estrie CHUS, qui a collaboré avec le comité de pastorale au réaménagement de la chapelle, communique que sur l’ensemble du territoire couvert par le centre intégré, on compte 14 intervenants en soins spirituels, dont l’aumônier Joseph Bado Besson pour le secteur du Granit. «On voulait se conformer aux normes de sécurité mais on voulait aussi valoriser les besoins spirituels. Présentement, la majorité des usagers d’ici ont été élevés dans la foi catholique, mais c’est appelé à évoluer. Il ne faut pas brusquer les choses, il faut suivre l’évolution. Et ça n’évolue pas à la même vitesse à Lac-Mégantic qu’à Granby, Coaticook, Cowansville ou Sherbrooke. On doit respecter la spiritualité de chacun, de quelqu’ordre qu’elle soit. Ça fait partie de l’évolution sociale.» M. Marquis ajoute que des projets de recherche en soins spirituels sont actuellement menés par le CHUS, notamment en radio-oncologie et en douleur chronique.
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