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Rencontre pour les expropriés de la voie de contournement
En attendant la voie de contournement ferroviaire prévue pour entrer en service en 2022-2023, la compagnie de chemin de fer Central Maine & Québec procède à des travaux de vérification et d’entretien de la voie actuelle traversant le centre-ville où passent encore régulièrement des convois de marchandises et de matières dangereuses. (Photo Pierre Lebeau)
Il a été un joueur important dans le règlement survenu dans le dossier du recours collectif intenté contre la MMA à la suite de la tragédie de Lac-Mégantic. L’avocat Daniel Larochelle a récemment obtenu de quatre propriétaires expropriés par le projet de voie de contournement ferroviaire le mandat de représenter leurs intérêts tout au long d’un processus qui pourrait prendre deux ans, possiblement jusqu’en décembre 2020.
C’est son initiative de tenir une rencontre d’information ce lundi 17 septembre, dès 18h, à l’OTJ de Lac-Mégantic pour tous les propriétaires expropriés. «Plus on va avoir de monde, plus nous deviendrons une force, explique-t-il. J’essaie d’établir pour eux un rapport de force quand viendra le temps de négocier des compensations avec les autorités fédérales.»
La nature du dossier est complexe. «Je suis allé à la rencontre convoquée par Service public et Approvisionnement Canada il y a quelque temps à Lac-Mégantic. Aucun journaliste n’était admis.» Sur place, il a pris conscience que la rencontre visait à obtenir la signature de tous les propriétaires concernés par le processus d’expropriation, accordant le droit aux autorités d’avoir accès aux terrains et d’y procéder à des sondages. «À ce que je sache, aucun particulier n’a signé ces autorisations, sauf peut-être les compagnies qui sont propriétaires de terrains le long du tracé et la Ville de Lac-Mégantic.»
L’organisme gouvernemental offre de 100$ à 400$ de compensation à chaque propriétaire pour un droit d’accès. Ce soir-là, les personnes présentes ont davantage questionné le tracé lui-même que le processus d’expropriation, rapporte-t-il.
L’expropriation, dans ce cas-ci, relèverait de la Loi fédérale sur l’expropriation pour des fins d’utilité publique. À son avis, le cas de Lac-Mégantic est particulier. La voie de contournement ferroviaire, si elle est d’utilité publique, sera redonnée une fois construite à une compagnie privée, la Central Maine & Québec Railway, chargée elle-même de l’exécution des travaux.
Certains propriétaires concernés expriment déjà des craintes de contamination des puits d’eau potable et des milieux humides. «Lors de la rencontre d’information, nous allons avoir un expert en évaluation qui pourra répondre aux questions. Il faut être bien outillés sinon les expropriés vont être mangés tout rond!», craint l’avocat.
Suite à la réception de l’avis d’intention d’exproprier leurs terrains en tout ou en partie, les propriétaires ne disposeront que de 30 jours pour accepter ou contester.
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