Sylvain Dodier fier de sa campagne électorale

Sylvain Dodier, candidat du Parti vert du Québec

Bien qu’il n’ait récolté que 3% des voix dans Mégantic, le candidat du Parti vert du Québec, Sylvain Dodier, accueille le verdict des électeurs avec une grande ouverture. «Le taux de sympathie que j’ai reçu sur le terrain ne s’est pas transformé en votes. Les gens ont fait leur choix ; ils voulaient clairement un gouvernement majoritaire. Mais l’adhésion que j’ai reçue tout au long de la campagne ne va pas s’en aller parce que je n’ai pas gagné. J’en ressors très grandi!»

D’un bout à l’autre de la circonscription, M. Dodier a reçu de nombreux commentaires positifs sur son travail sur le terrain et sa participation aux débats, dont celui de Lac-Mégantic, où il s’est nettement distingué de ses adversaires politiques, lisant rarement ses notes, lançant des remarques percutantes et usant d’un humour gardant l’auditoire captif du début à la fin.

«Me faire dire autant qu’on m’aimait, je n’aurais jamais imaginé ça possible dans une campagne électorale! Aujourd’hui, je suis de très bonne humeur», partageait-il le 2 octobre.

Le soir du 1er octobre, Sylvain Dodier a contacté François Jacques, candidat de la CAQ élu, pour le féliciter. «C’est une écrasante victoire (près de 48% des voix), à l’image de partout au Québec. Je n’ai aucunement de problème à reconnaître l’élection de M. Jacques. C’est un citoyen engagé dans son milieu et je trouve ça rassurant, même si on n’a pas la même vision.»

Cela dit, il compte bien interpeller le nouveau député sur l’importance de déployer des actions plus vertes pour la planète. «Des changements énormes vont devoir se faire sur le plan environnemental. On a beau avoir élu la CAQ, ça n’empêchera pas les tornades d’arriver au Québec. Notre boulot à nous, sur le terrain, sera de continuer à porter le discours de l’environnement. Il y a une conscientisation très importante à faire auprès de la population.»

En plus de reprendre sous peu son boulot d’animation, Sylvain Dodier s’acquittera de sa «dette de carbone» accumulée au fil des 11 000 kilomètres qu’il a parcourus durant sa campagne électorale, en effectuant un don en faveur de projets écologiques.