Actualités
Clin d'oeil
Culture
Opinion
Ligne d'interconnexion: Hydro-Québec entamera des consultations

Ce tracé de la ligne d’interconnexion d’Hydro-Québec traversant du nord au sud la MRC du Granit servira de «base de consultation» auprès de la population au cours des prochains jours.
Le projet d’Hydro-Québec de construire une nouvelle ligne d’interconnexion entre le Québec et le Maine, en vue d’accroître la capacité de distribution de l’électricité vers la Nouvelle-Angleterre, en traversant le territoire de la MRC du Granit, de Stratford jusqu’à la frontière, à Frontenac, sera au cœur de nombreuses séances d’information en région au cours des prochaines semaines. Le tracé de la future ligne de transport, actuellement sous étude, contourne le territoire de la ville de Lac-Mégantic.
C’est au printemps dernier que les discussions avec le milieu municipal, les organismes et différents ministères provinciaux ont débuté. Aucun tracé définitif n’avait été établi à l’époque. «On avait plutôt présenté deux grands corridors, un qui passait du côté nord-est du Parc de Frontenac, et l’autre du côté sud-est. C’est suite aux échanges au cours du printemps et durant l’été, qu’une proposition de tracé a été établie, affirme le chargé de projet à Hydro-Québec, Nicolas Tremblay. On a regardé aussi une autre sous-variante (celle de suivre le tracé de la future voie de contournement ferroviaire) mais après discussions avec les représentants du milieu, on a rapidement convenu que ce n’était pas une solution souhaitable, pour différentes raisons.»
Pour atteindre le point de jonction avec la ligne de transport électrique que doit construire la Central Maine Power jusqu’à Beattie Township, non loin du cul-de-sac du rang de la Trudel, à Frontenac, du côté américain, la ligne de transport de 320 kilovolts entre le poste des Appalaches, situé à St-Adrien d’Irlande, et le point de traverse à la frontière va traverser, dans la MRC du Granit, les municipalités de Stratford, sur près de 10 km, celle de Stornoway, sur près de 15 km, toucher Saint-Romain sur moins d’un kilomètre, Nantes sur 16 km, Sainte-Cécile de Whitton sur 5,5 km et finalement Frontenac, sur un peu plus de 16 km.
De Stratford jusqu’à Nantes, la future ligne va longer le couloir de ligne existant. De Nantes à Frontenac, Hydro-Québec a pris en compte les commentaires du milieu. Les critères recherchés pour la nouvelle emprise depuis Nantes, sur une longueur d’environ 23 km : rechercher autant que possible les limites de lots, s’éloigner des milieux densément peuplés, éviter les érablières, les milieux humides et les habitats fauniques reconnus, favoriser l’insertion de la future ligne dans le paysage en évitant les sommets, où la ligne serait très visible.
Conseillère stratégique aux communications chez Hydro-Québec, Lynn St-Laurent précise: «Le projet doit respecter trois familles de critères, l’environnement et le social, les critères techniques et les critères économiques. L’option de la voie de contournement ferroviaire était défavorisée dans tous ces critères. Ce n’était pas une option à privilégier finalement.»
Le maire de Frontenac, Gaby Gendron, confirme que des citoyens de sa municipalité, concernés par le tracé, ont reçu une lettre d’information sur le projet, invitant chacun à des rencontres personnalisées dans le courant de la semaine prochaine avec l’équipe du projet.
«Cette semaine, nous avons des rencontres avec des représentants du milieu. La semaine prochaine, ces rencontres et le 5 décembre, au Centre sportif Mégantic, nous tenons une «porte ouverte». On souhaite entendre les gens. C’est en les écoutant qu’on va avoir au final un tracé qui obtient le plus large consensus», exprime Lynn St-Laurent.
Plus tard, Hydro-Québec tiendra des séances d’informations intitulées Faire affaires avec Hydro-Québec qui visent davantage les entrepreneurs. «Notre objectif est de les informer sur les procédures, favoriser le maillage, aider les entrepreneurs à prendre contact avec les bonnes personnes, leur montrer comment soumissionner pour tous les contrats potentiels dans la région.» Il s’agit d’un contrat ayant des retombées économiques importantes pour la région, d’ajouter Lynn St-Laurent. «Plus on avancera dans le projet, mieux on sera en mesure de les déterminer et de les chiffrer. Il y a sûrement des opportunités intéressantes pour les entrepreneurs.»
Les montants des compensations pour les propriétaires de terrains directement concernés par la nouvelle emprise leur seront communiqués.
Uniquement dans sa portion américaine, le coût de ce projet est estimé à plus d’un milliard de dollars pour la Central Maine Power. De la frontière, vers le sud, la ligne traverserait le territoire très peu peuplé du nord du Maine vers The Forks, pour aller rejoindre une ligne existante à Lewistone.
Dans son ensemble, le projet d’interconnexion n’en est qu’au début d’un long processus réglementaire. «Pour qu’il y ait interconnexion, on ne peut pas amener la ligne jusqu’à la frontière, avant que le projet soit pleinement autorisé des deux côtés. L’étude d’impact qui sera préparée chez nous va être transmise au gouvernement du Québec pour analyse, puis il faudra aussi le permis de l’Office national de l’énergie», informe Nicolas Tremblay.
Du côté américain, rien n’est encore joué. Parmi les 23 permis officiels nécessaires avant le feu vert, il y aura le «permis présidentiel».
À lire aussi
-
Sports volley-ball
L’Or à domicile pour les Cadettes!
-
Sports Hockey
Le Sauro Atome B décroche le titre de Champion provincial de l’Ouest du Québec
-
Actualités Communauté
Lumière sur la participation citoyenne
-
Culture Théâtre
Merci pour l’authenticité!
-
Sports Golf
Le golf: de moins en moins un loisir de retraité
0 commentaire

-
Lettre à un employeur non concerné
15 avril 2025
-
Un recul inexplicable
26 mars 2025
-
Bravo pour ce parcours exceptionnel!
11 mars 2025
{text}