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Monsieur Vincent raconte «Le fils de l'horloger»

Vincent Morin fera le lancement de son roman Le fils de l’horloger, le 15 décembre au restaurant Mange ta main.
Enseignant au primaire à l’école Notre-Dame-de-Fatima, Vincent Morin confie: «Mon moment fort dans la journée, c’est quand je lis un livre aux enfants.» Cette double passion pour la littérature et l’enseignement l’a d’ailleurs amené à signer son premier roman historique, Le fils de l’horloger, publié à Paris, aux Éditions Vérone. Le fruit d’une obsession vieille de 25 ans déjà: retracer les premiers pas d’institutrice de mademoiselle Émilie Bordeleau, fille de Caleb et de Célina Dessureault.
Mademoiselle Milie, comme on l’appelait, a laissé des traces dans les nombreuses archives scolaires et paroissiales du Québec que l’auteur a consultées. «Contrairement à ce qu’Arlette Cousture nous laisse croire dans le premier tome de son roman intitulé Les Filles de Caleb, sa grand-mère maternelle n’a pas commencé à enseigner à Saint-Tite, mais plutôt à Sainte-Thècle, en Mauricie.» Son roman vient remettre les pendules à l’heure.
C’est d’ailleurs ce que Monsieur Vincent, comme le nomment ses élèves, a tenu à faire lors d’un premier lancement du roman, à Sainte-Thècle. «Narrée à la première personne et gravitant autour d’un intrigant fils d’horloger, mon histoire se déroule principalement à Sainte-Thècle au cours de l’année 1896. En remontant le temps à travers mon livre où sensibilité, amour et détermination ne font qu’un, vous découvrirez des personnages fort attachants dont le quotidien est rythmé par des événements tout aussi emballants que renversants», a-t-il partagé aux nombreuses personnes venues découvrir là-bas ce nouvel auteur.
Son personnage principal a 16 ans. Pour elle, tout devient une «première fois». Une première classe, un nouvel environnement. «C’est frais comme histoire», dira-t-il en entrevue.
Il est connu ici pour avoir personnifié pendant sept ans le professeur Sherzo pour sa classe de 3e année, transformée en Collège Poudlard, une école de sorciers tirée de l’univers d’Harry Potter, de 2002 à 2009, du temps où il enseignait à l’école Sacré-Cœur. L’auteur a consacré les deux dernières années à l’écriture. Des fins de semaine et des soirées intensives à plonger dans une époque vieille de plus d’un siècle. «J’ai été surpris. L’écriture coulait de source jusqu’au moment d’attaquer le 9e chapitre, alors que j’arrivais vers la fin.» Premier brouillon, réécriture, corrections, suppressions, il a trimé fort pour arriver au 10e et dernier chapitre qu’il connaissait presque par cœur, pour l’avoir écrit en premier! «En écrivant mon livre, je savais déjà la conclusion. La fin était mon phare!»
Sa quête d’un éditeur n’est pas sans rappeler celle de sa concitoyenne Nelly Arcan. Après une trentaine de refus au Québec, le nouveau romancier s’est offert un voyage exploratoire à Paris, durant la semaine de relâche scolaire, en mars dernier. Des adresses de maisons d’édition françaises en poche, il s’est donné comme mission d’aller cogner aux portes de deux éditeurs par jour, à travers ses longues marches dans la ville lumière. Un bel accueil partout, y compris aux éditions Le Seuil qui a édité Putain, de Nelly Arcan. Mais pas de réponses positives immédiates.
De retour à Lac-Mégantic, il trouve des nouvelles adresses qu’il n’avait pas encore explorées. Et parmi elles, les Éditions Vérone lui envoient un courriel qui le rend fou de joie. Il sera publié d’abord à 300 exemplaires et le groupe Hachette se chargera de le distribuer chez divers libraires en France.
Le livre fait 280 pages, dont pas loin d’une centaine en annexes, sur des documents d’archives et des recensements qui viennent valider l’existence historique des personnages du livre et d’une époque où l’enseignement se résumait à quatre années du primaire dans une multitude d’écoles de rang où s’entassaient des dizaines d’enfants.
Prochaine date à retenir, le 15 décembre, à 13h pour le lancement méganticois et une séance de signature chez Mange ta main, Garde l’autre pour demain, au 3807 rue Villeneuve. En quantité limitée, le roman est mis en vente par l’auteur au coût de 50$, en argent comptant.
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