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Opposition au règlement pour la réfection du barrage du Lac Aux Araignées
Parmi les militants du Comité des citoyens avisés de Lac-Mégantic, Carmen Labbé, Robert Bellefleur, Richard Poirier, Richard Théberge, Jean-Claude Boutin et Miroslav Chum. (Photo Rémi Tremblay)
Un groupe baptisé Comité des citoyens avisés de Lac-Mégantic, dont l’avocat Jean-Claude Boutin se fait le porte-parole, s’est donné pour mission d’appeler les contribuables à la tenue de registre de mercredi pour manifester l’opposition au projet de règlement d’emprunt de 685 000$ pour la réfection du barrage du Lac Aux Araignées, dans la municipalité de Frontenac.
«Une utilisation aberrante des taxes municipales des Méganticois par l’administration de la Ville», a dénoncé le Comité dans une lettre circulaire aux citoyens moins d’une semaine avant la tenue de registre.
En conférence de presse lundi, à l’intérieur de l’hôtel de ville, l’avocat a repris l’argumentaire contre le projet et lancé un dernier appel aux citoyens. «Les citoyens de Lac-Mégantic sont des gens responsables. La Ville aurait dû leur soumettre toute l’information avant ce processus. On demande aux élus de refaire leurs devoirs.»
Autour de lui, des membres de la Coalition des citoyens et organismes pour la sécurité ferroviaire, à titre personnels, ont-ils insisté, et deux conseillers de l’administration précédente. «Le barrage du Lac Aux Araignées a été acheté en lien avec le site archéologique et un projet qui semble ne plus exister», a fait valoir le porte-parole. Le Comité a multiplié les appels aux «payeurs de taxes» pour s’assurer que le nombre de 500 signatures requises à la tenue de registre soit atteint. «C’est beaucoup de monde, oui, mais ce n’est pas inatteignable», estime le porte-parole.
La mairesse Julie Morin rejette l’opinion répandue que le règlement d’emprunt viendra sceller le projet. «Le règlement d’emprunt est une permission d’emprunter. La signature du registre fait partie du processus démocratique. C’est important de le respecter. Si on abandonne la tenue de registre, c’est là qu’on brime le processus démocratique. Qu’il y ait 100 ou 600 personnes qui viennent signer le registre, nous, au conseil, on va continuer de se poser des questions pour s’assurer de prendre les meilleures décisions.»
La mairesse Julie Morin est catégorique. «Il n’est pas question d’élever le niveau du lac. Le niveau actuel va être maintenu», a-t-elle insisté. Le Comité alléguait en conférence de presse que la réfection du barrage visait à élever de deux pieds le niveau du lac, ce que l’administration se défend bien de vouloir faire.
Une avancée dans ce dossier, la mairesse avait inscrit à son agenda de mardi, le 15 janvier, une rencontre avec Miroslav Chum, un ingénieur spécialisé en hydrologie, constructions hydrauliques, environnement et habitat aquatique, dont deux lettres envoyées à l’administration municipale sont demeurées sans réponse. «Il est temps que l’on mette nos différends de côté et qu’on se parle», exprimait la mairesse, la veille de ce tête-à-tête.
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