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Volonté de mettre en valeur le site archéologique Cliche-Rancourt

Avec le retour de Clovis à la maison en 2020, tout le dossier d’aménagement du site archéologique Cliche-Rancourt, à Frontenac, pourrait reprendre vie. (Archives- L’Écho)
L’exposition itinérante Clovis, peuple chasseur de caribous présentée ces dernières années par le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, rentre au bercail en 2020. De quoi, peut-être, ranimer la flamme du projet de mise en valeur du site archéologique Cliche-Rancourt, à Frontenac, là où l’École de fouilles du département d’anthropologie de l’Université de Montréal a relevé, de 2002 à 2012, les traces des premiers humains à occuper le Québec, il y a plus de 12 000 ans.
«On sent encore cette volonté du milieu de mettre en valeur un élément unique de notre histoire», affirme Marlène Bachand, agente de développement à la MRC du Granit et responsable de la Corporation du patrimoine archéologique du Méganticois.
Présidée par Jacques Huard, cette Corporation a bon espoir que l’arrivée de Clovis à son port d’attache, dans un lieu que la Ville de Lac-Mégantic n’a pas encore identifié, ramène le momentum qui existait avant la tragédie de 2013, autour d’un aménagement physique sur cette bande de terre de plus de cinq hectares, comprise entre le lac Aux Araignées et la route 161. «L’objectif demeure le même, aménager un accès depuis la route, accueillir des visiteurs et leur faire vivre l’expérience de l’archéologie. On voyait un fort lien, une belle symbiose entre l’exposition présentée par le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke et le site archéologique», rappelle l’agente de développement.
«Une offre touristique unique», a reconnu récemment un ancien membre de la Corporation, Jacques Bureau, dans une lettre d’opinion portant sur le dossier du barrage du Lac Aux Araignées. La Corporation a tenu sa dernière rencontre officielle au début de 2017, mais la structure demeure toujours en place. Les fouilles ont été menées par le professeur Claude Chapdelaine jusqu’en 2012. Par la suite, des bénévoles amateurs ont poursuivre le travail sur le terrain, venant confirmer l’intérêt exceptionnel du site qui a livré jusqu’à maintenant de nombreux artéfacts, tels des pointes à cannelures et des outils de pierre utilisés par les Paléoindiens, descendants de la culture Clovis.
Depuis 2012, des interventions ont été menées en collaboration avec le ministère des Transports pour planifier deux accès au site depuis la 161 et l’aménagement d’un stationnement.
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