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Tire le coyote, l'art de marier les constrates
L’évident plaisir sur scène de Tire le coyote et ses musiciens s’est propagé chez les spectateurs.
Soirée enjouée le 25 janvier à la Salle Montignac. Tire le coyote et ses cinq musiciens ont transmis leur joie de vivre au public, faisant découvrir à plusieurs un style musical inusité, mariant le folk et les nombreuses variantes du rock.
Ingrédient principal, la poésie de Benoît Pinette, chez qui réflexion et urgence de comprendre se côtoient en parfaite harmonie. Ses chansons fréquentent l’idéalisme tout en étant bien plantées en terre. Pas étonnant que son quatrième album porte le nom de Désherbage et partage les aléas de l’existence avec autant d’introspection.
Un mot également sur la voix chantée de Tire le coyote, aiguë et chambranlante, contraste étonnant avec la stature du protagoniste. Surprenante au départ, cette «fragilité» vocale sied au propos au point de s’y fondre pour ne former qu’un tout particulièrement fascinant. Constraste également avec sa voie parlée, dont le doux timbre fait mentir l’allure rustre de l’auteur-compositeur-interprète.
Ce spectacle qui ouvrait la saison hivernale du Comité culturel Mégantic a permis la rencontre avec un artiste dont la proximité avec le public n’a d’égal que ce côté mystérieux qu’il cultive comme on sème le grain en terre fertile.
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