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Procès Denis Roy: les plaidoyers ce matin
Après avoir entendu, hier au Palais de justice de Lac-Mégantic, quatre témoins, un père et son fils pour l’accusation et le fils de l’accusé et l’accusé lui-même pour la défense, la juge Danielle Côté de la Cour du Québec va laisser la parole ce matin à la procureur des poursuites criminelles et pénales, Me Isabelle Dorion, et l’avocate de la défense, Me Julie Beauchemin, pour les plaidoiries en conclusion du procès de Denis Roy, accusé d’agression sexuelle, sur une victime âgée de 20 ans au moment des faits reprochés, commis en janvier 2018.
Une ordonnance de non publication rendue l’an dernier à Sherbrooke interdit d’identifier le nom de la victime et celui des témoins.
Lundi matin, le père de la victime est venu raconter les circonstances dans lesquelles il a été informé des gestes reprochés à l’accusé et commis sur son fils dans la soirée du 26 janvier 2018. Il a également précisé ses liens de confiance avec le présumé agresseur.
Il a été suivi par le télé-témoignage de la victime, depuis une salle attenante à la salle de cour qui s’est poursuivi en après-midi. Interrogé par la procureur, puis par l’avocate de la défense, la victime a été amenée à préciser ses liens avec le présumé agresseur et le fil des événements qui, ce jour-là, l’avaient amené à son domicile, en milieu de soirée. «Je lui faisais confiance», a-t-il exprimé. Il a déclaré avoir dit «non» à au moins trois reprises au moment des gestes à caractère sexuel.
Témoin à la défense, le fils de l’accusé a décrit la relation de son père avec la victime comme une «relation normale entre deux individus». Il a décrit son père comme «une personne assez chaleureuse».
L’accusé a livré sa version des faits en milieu d’après-midi. Appelé à décrire sa relation avec la victime, Denis Roy a affirmé que la victime avait une difficulté de contact avec les autres et qu’il avait essayé de l’aider, «dans la mesure de mes moyens.»
Sur la nature des gestes sexuels qu’il reconnaît avoir posés ce soir-là, l’intention avait débuté par un massage. Puis des gestes à caractère sexuel. «Son sourire, j’ai vu que c’était un consentement.» Il s’est senti comme le «bouc-émissaire du coming-out» de sa présumée victime, qui lui avait, auparavant révélé des confidences au sujet de son orientation sexuelle.»
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