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Remonter les générations et trouver la guérison

Ginette Bureau, auteure du livre «Guérir la mère», disponible à la pharmacie Jean Coutu de Lac-Mégantic.
Si elles ne peuvent s’exprimer, les blessures restées cachées s’impriment dans la mémoire cellulaire, allant jusqu’à se transmettre d’une génération à l’autre. C’est du moins la vision de Ginette Bureau, qu’elle partage dans son livre Guérir La mère, qui vient d’être publié par la maison d’édition Fides. Pour son 12e ouvrage, l’auteure dont les écrits tendent surtout vers la lumière trouve cette fois sa libération en traversant l’ombre.
Si le travail de recherche menant à la publication de son précédent livre, Les Bureau d’Amérique, consistait pour elle à découvrir d’où lui venait son amour de la vie, Ginette Bureau est ici remontée à la source de comportements souffrants transportés par la mémoire intergénérationnelle.
Sa guérison, Ginette Bureau l’a trouvée en libérant des souvenirs coincés, qu’elle considère comme un «trauma pour l’être». Guérir la mère relate cette quête et les approches qu’elle a choisi d’utiliser, dont le Eye Movement Desensitization & Reprocessing (EMDR).
«Grâce à l’EMDR, j’ai conscientisé une mémoire blessante. Faire le récit de cette mémoire, la sortir de soi, a fait en sorte qu’elle a perdu son pouvoir. Car même si des secrets restent cachés, la mémoire du corps a tout enregistré. On transmet alors cette mémoire en développant un système de défense, en cachant ses émotions. S’il s’agit d’un don, comme la musique, on l’apprécie. Mais quand il y a quelque chose de blessant dans notre lignée, il faut aller voir ce qu’on transporte, ce qui nous affecte.»
C’est grâce à une «vision» d’un souvenir d’enfance de sa mère (aujourd’hui décédée), que Ginette Bureau a pu comprendre certains de ses comportements et maladies. «Mon but était d’accueillir ma mère. Je ne comprenais pas pourquoi j’avais tout le temps cet accroc avec elle», relate l’auteure originaire de Lac-Mégantic, qui détaille dans son livre la réponse à ses interrogations à travers cette «mémoire cellulaire».
«Mon intention initiale était vraiment de guérir. Dans le transgénérationnel, on dit qu’il faut guérir sur trois générations», communique celle qui a remonté dans l’arbre généalogique jusqu’à son grand-père maternel. Pour Ginette Bureau, cette souffrance inconsciemment transmise s’est notamment répercutée dans ses relations amoureuses. Aider l’autre lui permettait d’effacer ce sentiment intrinsèque de culpabilité. «Toute ma vie j’ai répété le même pattern. Chaque fois que j’avais un regard de travers, c’était ma faute.»
Aujourd’hui Ginette Bureau est guérie est elle souhaite que Guérir la mère fasse œuvre utile. «Mon message, c’est que tous ont du pouvoir sur leur propre vie. On a le pouvoir de changer, dans notre lignée. De comprendre nos faiblesses et de les accueillir. Ça se peut reprendre sa vie en mains; je l’ai fait à 74 ans! Les neurosciences démontrent désormais comment on peut changer le fonctionnement du cerveau. Je trouve que le livre arrive au bon moment.»
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