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L'Écho de l'écume: magie et éclatement
Karine Gaulin et Édith Beauséjour livraient les toutes premières représentations de L’Écho de l’écume, les 23 et 24 avril à la Salle Montignac. Fidèles à leurs habitudes, les créatrices des Chemins Errants ont choisi leur région d’origine pour inaugurer leur nouvelle pièce, coproduite avec le Théâtre Motus. À voir la réaction des tout jeunes spectateurs du primaire, leur tournée s’annonce riche en émerveillement!
Inspirée d’une courte-forme présentée ici l’an dernier puis partagée une centaine de fois jusqu’en Colombie-Britannique, cette création collective transporte le spectateur dans la mer et tout ce qu’elle comporte d’imaginaire. Peu de mots pour ce voyage de trois-quarts d’heure dans la grande bleue, mais beaucoup de folie, à la fois douce et déchainée. Le jeune public, captif, s’est laissé transporté dans ce flot émotif, cascades de rires à l’appui.
En plus de promener leur courte-forme à travers le pays, Édith et Karine ont œuvré au montage de leur spectacle à travers une série de résidences, effectuées depuis septembre dernier. Au duo d’interprètes s’est pour l’occasion ajoutée toute une équipe de collaborateurs à la mise en scène (Emmanuelle Calvé), au jeu et à la dramaturgie (Hélène Ducharme) ainsi qu’à la scénographie (Josée Bergeron-Proulx). Sans compter l’éclairage et la direction technique, assurés par Patrice Daigneault.
Au terme de leur toute première présentation, les deux interprètes recevaient l’incontestable assentiment des enfants présents comme un cadeau. «Ça nous donne aussi des informations précieuses sur le rythme et d’autres éléments du spectacle», laisse entendre Karine. À l’instar des créations précédentes des Chemins errants, L’Écho de l’écume fait appel à l’intelligence autant qu’à l’imaginaire. «On ne veut rien imposer. On laisse une ouverture, pour que les gens puissent se faire leur propre histoire», explique Édith, qui signe la conception sonore de cette pièce, où sont interprétés des chants traditionnels de marins, récoltés lors d’un travail de recherche à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Plus qu’une histoire, c’est un univers entier que raconte l’Écho de l’écume. Un univers hors convention où est permise une joyeuse transgression, où la peinture se propulse hors des murs. Un univers où triomphe la liberté. «C’est beaucoup en rapport à la féminité, à l’espace de liberté qu’on se donne et qu’on communique aux enfants», partage Édith. «Ce sont toutes les femmes qu’on porte à l’intérieur de nous, c’est l’éclatement», ajoute Karine.
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