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Trois filles dans le désert
Martine Boulet Pelletier, Sophie Charest et Nathalie Poirier.
Enthousiasme est un faible mot pour qualifier l’état d’esprit se dégageant du trio formé de Martine Boulet Pelletier, Sophie Charest et Nathalie Poirier, au terme de leur randonnée au Sahara. Elles retiennent bien sûr de leur aventure l’immensité de l’horizon mais aussi l’expérience exaltante de l’orientation avec carte et boussole et l’entraide entre les participantes du trek Rose Trip, réunissant plus de 500 femmes dans le désert du Maroc.
L’équipe baptisée Les SM’elles usées ont vécu avec un évident bonheur une aventure prévue plusieurs mois à l’avance. Quelque 17 kilomètres de marche quotidienne dans le désert du 2 au 4 novembre, suivis de l’ascension d’une dune le 5 novembre.
Calculer le trajet le plus court entre les balises, s’orienter à l’aide de repères pas toujours évidents, la touffe d’herbe, l’arbuste ou la roche observée n’ayant pas nécessairement de trait particulier… Ne pas s’éloigner à plus de 40 mètres de distance l’une de l’autre, limitant les possibilités d’explorer en solo… Des règles nécessitant une excellente communication entre les membres du trio, ce que les trois amies ont relevé avec brio.
«Le calcul de l’itinéraire, c’était vraiment une partie le fun», partage Martine, rapidement secondée par ses comparses, affirmant que le défi de l’orientation optimisait grandement la marche dans le désert. Composer avec la chaude température, se situant entre 30 et 35 degrés dans la journée, faisait également partie de l’expérience, une donnée compensée par la beauté des lieux, parfois agrémentés par le passage de dromadaires…
«Par moments, on se serait crues sur la lune», rapporte Sophie, faisant référence au sol, où la roche cédait parfois le pas au sable. Sophie qui, tout au long du périple, avoue avoir été émue aux larmes. «Tout me rendait émotive. J’étais contente d’être là, de connaître ce sentiment d’accomplissement, d’avoir la chance de vivre une telle expérience.»
Nathalie a pour sa part été touchée par l’atmosphère se dégageant du «challenge de solidarité», au
jour 4 de la randonnée, consacrée à l’ascension d’une dune. «Il y avait une grande entraide entre les femmes; celles ayant plus de facilité aidaient les autres. Il y avait beaucoup d’émotivité; c’était une journée en soutien au cancer du sein et pour les participantes ayant vaincu la maladie c’était très significatif», relate-t-elle, évoquant l’impressionnante chaine de femmes s’étant formée afin que toutes puissent atteindre le sommet.
«Ce qui est ancré dans ma tête, ce sont les paysages, qui changent constamment en fonction de la position du soleil», partage Martine, adressant de bons mots à l’endroit de l’organisation du trek Rose Trip, du campement éphémère doté d’installations confortables pour accueillir l’imposant convoi.
Enfin, la rencontre avec des femmes de partout et la découverte de ce coin du Maroc, grâce aux 12 heures d’autobus entre l’aéroport et le campement, s’ajoutent à l’expérience positive vécue par le trio. Une expérience qui en amènera peut-être une autre, qui sait?
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