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Eau cœur de l’Afrique
À bord de l’avion qui l’amenait au Togo, le 29 novembre dernier, au vieux rêve d’enfance a refait surface. «J’étais assise dans le salon, occupée à jouer avec mes poupées, quand la télévision a capté pour la première fois mon attention avec autre chose que Road Runner. Une dame à l’écran, accroupie avec des enfants de couleur, leur offrant son cœur.» Un déclic qui changera la vie d’Annie Charron quelques décennies plus tard.
L’objet de sa mission sur le continent: livrer des gourdes avec filtreurs dans la communauté de Gapé Zévé et construire une école. «J’ai choisi de scinder le projet en différentes étapes, la première étant d’aller d’abord constater les besoins et remettre une soixantaine de gourdes aux familles qui ont des enfants âgés entre 5 et 7 ans. Ainsi, avec une gourde par famille, ce sont environ 400 personnes qui auront la chance de boire de l’eau de qualité, leur puits creusé il y a environ cinq ans leur faisant défaut.»
Native de Lac-Mégantic, Annie Charron s’est installée au Saguenay, où son projet d’aide humanitaire s’est révélé. Dans son livre Réveille-toi… Tu dérailles, celle qui se fait désormais appeler la Sourcière du Nord raconte sa prise de conscience envers l’un des enjeux majeurs de la planète, l’approvisionnement en eau potable. Elle est, depuis, devenue l’une des ambassadrices de la gourde avec filtre Puriti. Les contacts ont vite été établis entre l’organisme humanitaire Éducation à l’enfance international et Écho de la jeunesse, au Togo.
Sa découverte de l’Afrique ne date pas d’hier. Elle s’est faite en bas âge grâce à son père, qu’elle accompagnait lors d’une mission de soutien à une famille pour l’achat de matériel scolaire. «L’amour inconditionnel de Mère Teresa allié à la générosité de mon père ont fait naître en moi ce besoin d’aider mon prochain. Dès ce moment j’ai prié afin de trouver «la» façon de changer le monde et mes plus grands rêves ont été imprégnés au berceau de l’humanité.»
De retour de sa toute première mission humanitaire à Lomé, elle a eu une pensée pour tous ces gens, au Québec, qui ont tenté de la dissuader d’aller là-bas. «On me parlait d’enlèvements, de bombardements. Et pourtant, en ce moment même, ce genre de situations ne se passe pas seulement sur ce magnifique continent. La population que j’ai rencontrée a tant de leçons de vie à nous enseigner! Ce pays est maintenant ma deuxième maison. J’y ai trouvé ma famille africaine, mon nouveau Éwé, parmi ces gens qui m’ont si chaleureusement accueillie et qui m’ont permis de vivre l’Afrique avec toutes ses couleurs et ses traditions, de voyager à l’intérieur de moi pour me rappeler l’essentiel de la vie. Vivre dans la gratitude!»
Le retour au pays a été un choc. «Revenir ici, dans notre société de surconsommation, de pression sociale, de gaspillage, de paraître, c’est constater que même si on se croit si riche ici, ce sont eux qui le sont vraiment et eux qui possèdent le secret du bonheur. Être et aimer !»
On peut soutenir les prochaines actions d’Eau cœur de l’Afrique de différentes façons. Contacter Annie Charron sur info@anniecharron.ca ou via sa page Facebook, ou suivre le projet sur Eau cœur de l’Afrique, groupe public Facebook.
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