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Le 20e Défi de la Gosford promet!
Devenu un classique de l’hiver méganticois, le Défi de la Gosford en mettra plein la vue au public pour sa 20e édition, les 8 et 9 février. Deuxième étape au calendrier du Club d’attelages de chiens du Québec, le Défi conjugue la compétition entre mushers et le plein air en famille. Les spectateurs seront traités aux petits oignons, promet le promoteur Bernard Saucier, qui se fait un point d’honneur depuis 20 ans de célébrer l’hiver aux flans d’une montagne qualifiée de «majestueuse» par les habitués des courses de chiens et les aventuriers toutes saisons.
Après St-Luc de Vincennes qui ouvre la saison des courses les 1er et 2 février, au tour du village de Saint-Augustin-de-Woburn d’accueillir le weekend suivant plus de 60 coureurs et pourquoi pas un millier de visiteurs en deux jours pour cette fête qui s’organise autour d’une cinquantaine de bénévoles aguerris.
«Au départ de chaque course, il faut voir l’enthousiasme des chiens. C’est un spectacle de tout instant, jubile Bernard Saucier, qui a lui-même attrapé la piqûre à l’âge de 5 ans. J’allais voir les chiens des voisins, finalement mon père m’en a acheté un!»
Au programme, deux classes de traîneaux, celle à six chiens dès 11h pour un parcours de 13,2 km et la classe illimitée à 14h pour une parcours de 22,1 km. Si la classe de six chiens est un incontournable, en raison du plus grand nombre d’attelages, la classe illimitée offre un défi encore plus intéressant. «Il faut atteler un minimum de huit chiens, mais certains mushers en utilisent jusqu’à 16. La maîtrise d’un aussi important nombre de chiens requiert une très grande adresse» précise Bernard Saucier.
Ce qui risque de voler la vedette aux pros, c’est une activité implantée l’an dernier, l’amusante course pour enfants à un chien! «Ce sont surtout les enfants des mushers qui s’inscrivent mais nous ouvrons les inscriptions sur place aux enfants de 5 ans et plus qui veulent tenter l’expérience. Sous supervision bien sûr!»
Le maire de Saint-Augustin de Woburn, Guy Brousseau, témoigne: «C’est vraiment pour rigoler, mais les petits un peu aventureux adorent tenter les quelques mètres sur un traineau. C’est beau de les voir aller.» M. Brousseau insiste: «Nous offrons un événement familial sur deux jours accessible à tout le monde et c’est gratuit. Ceux qui ne connaissent pas encore le mont Gosford vont y découvrir un joyau!»
Le site du mont Gosford, par le rang Tout-de-joie, devient un plateau d’amusements, avec jeux gonflables, tire sur la neige, feu de camp, BBQ hivernal sous la tente et cantine. L’organisme Sentiers frontaliers offre même une activité de raquettes permettant aux randonneurs d’avoir une vue sur le déroulement des courses en forêt.
Le dérèglement climatique menace-t-il la saison des courses de chiens de traîneaux? «On vit un décalage de la saison, admet Bernard Saucier, qui est aussi président du Club d’attelages de chiens du Québec. Autrefois, tout le monde se battait pour présenter sa course un peu après les fêtes. Maintenant, on se bat pour ne pas l’avoir en janvier.» La saison s’écourte, parce que la fin mars n’est pas non plus une bonne idée. Les conditions hivernables se font de plus en plus imprévisibles. Si les bourses sont alléchantes, jusqu’à 10 000$ à Saint-Luc-de-Vincennes et à Saint-Augustin-de-Woburn, les risques pour le confort et la santé des chiens sont trop grands de courir sur une surface trop glacée, par froid sibérien, ou trop molle, quand les températures grimpent.
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