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Ensemble, pour contrer la pauvreté
Les membres des comités Tannés d’être pauvres et Ensemble, debout pour nos droits ont décidé d’unir leurs forces.
Ensemble, debout pour nos droits, parce qu’on est tannés d’être pauvres! Un slogan formé de l’union de deux comités aux missions similaires, qui se sont rencontrés mardi à l’Ensoleillée pour jeter les bases d’un regroupement qui émettre des revendications aux décideurs afin que cesse la pauvreté des personnes vivant de l’aide sociale.
Formé au sein de l’organisme L’Action Plus de Sherbrooke, voué à la défense des droits des gens à faible revenu de l’Estrie, le comité Ensemble debout pour nos droits a notamment pour mission d’abolir les préjugés à l’endroit des personnes assistées sociales. Le 18 février, une quinzaine de personnes représentaient ce comité, en compagnie de la coordonnatrice de l’Action Plus, Geneviève Bouchard.
L’objectif de la venue de la délégation sherbrookoise à Lac-Mégantic, tisser des liens avec les membres du comité Tannés d’être pauvres avec qui ils ont échangé et planché sur d’éventuelles revendications. Formé au sein de l’organisme l’Ensoleillée, le comité Tanné(s) d’être pauvres a été créé en 2014 dans le but d’améliorer la situation financière des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale vivant de l’aide sociale.
Lors du passage de l’Écho, le partage des réalités de chacun a permis de constater à quel point la pauvreté est source d’isolement et de nombreux préjugés. Dont celui trop souvent entendu, à l’effet que les assistés sociaux sont paresseux. Pourtant, rien ne s’éloigne davantage de la réalité à la lumière des témoignages des principaux intéressés. Une réalité plurielle, variant de la difficulté, voire l’impossibilité de trouver un environnement de travail qui tienne compte de ses particularités en terme de santé mentale, de limitations physiques ou cognitives. Il y aussi ceux et celles qui ne peuvent tout simplement pas travailler mais dont la condition n’entre pas dans le critère des «contraintes sévères à l’emploi». Et d’autres qui pourraient apporter une précieuse contribution à la société, même si celle-ci ne passe pas nécessairement par le marché du travail.
Parce qu’ensemble on peut mieux combattre, ces gens ont bien l’intention de miser sur la force du nombre pour faire valoir leur droit d’avoir la place qui leur revient en société.
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