Actualités
Clin d'oeil
Culture
Opinion
Sports
La sécurité dans le transport scolaire, c’est du sérieux!
Activité phare de la Semaine pour la sécurité dans le transport scolaire, en région, une simulation d’accident d’autobus scolaire a rassemblé, le 14 février au Centre sportif Mégantic, plusieurs dizaines d’élèves de 5e et 6e années des écoles de Sainte-Cécile, de La Source à Nantes et de Notre-Dame-de-Fatima à Lac-Mégantic.
La température très froide ce matin-là n’a pas freiné le travail des équipes de secours, pompiers et policiers, qui se sont prêtées au jeu. Ni ralenti la complicité des 12 élèves, choisis pour tenir le rôle de «passagers» dans l’autobus scolaire renversé sur le côté dans le stationnement arrière, servant de décor réaliste à la mise en scène.
L’événement, sous la responsabilité de Julie Martineau, coordonnatrice des services de l’enseignement et du transport à la Commission scolaire des Hauts-Cantons, était prévue se dérouler une semaine plus tôt, le 7 février, mais il avait dû être reporté en raison d’une tempête.
Parmi les principaux acteurs de la simulation, les pompiers du Service de sécurité incendie région Lac-Mégantic, sous le commandement du directeur Denis Godin, des policiers de la Sûreté du Québec dont Annie Ruel du Programme d’intervention en milieu scolaire et des conducteurs d’autobus de Transporteur Vausco et de Autobus G. Dion, de Lambton.
L’activité se voulait une occasion privilégiée, pour tous les intervenants impliqués, d’évaluer leurs procédures d’intervention et pour les témoins, tenus un peu à l’écart de la scène, de comprendre toutes les étapes d’intervention et les comportements appropriés pour ne pas gêner le travail des secouristes.
Marjorie, 11 ans, une élève de l’école Notre-Dame-de-Fatima, s’en est bien tirée, avec une fausse blessure au cou, qui lui a valu la pose d’un collier cervical par l’équipe de secouristes. «Il faisait très très froid !» a-t-elle témoigné. Si elle a si bien interprété son rôle de victime, c’est sans doute parce qu’elle a déjà vécu une expérience un peu similaire, mais bien réelle celle-là, l’an dernier. «L’autobus tournait et deux roues se sont retrouvées dans le fossé. L’autobus penchait et une vitre a pété.» Question: vous étiez en panique? «Tout le monde était un peu énervé en arrière, mais nous, on était calmes.» Elle se souvient que c’était les plus jeunes du groupe de passagers qui étaient les plus «énervés». «Le chauffeur a appelé quelqu’un et c’est un autre chauffeur qui est venu nous chercher pour nous ramener chez nous, mais ça a pris du temps.»
Lors de la simulation, les pompiers ont posé tous les gestes nécessaires en temps réel, y compris l’utilisation des pinces de désincarcération pour ouvrir un passage à l’arrière de l’autobus. Les «présumées victimes» ont ainsi été libérées de leur fâcheuse position, chacune recevant les soins appropriés à leur état, selon le rôle qui lui était distribuée.
De 10h à 12h, des élèves du préscolaire et de première année ont participé à une randonnée en autobus, animée par la mascotte Bubusse et des policiers de la Sûreté du Québec, ce qui leur a permis d’expérimenter des comportements sécuritaires à adopter à l’intérieur comme à l’extérieur de l’autobus.
En l’absence des ambulanciers en cette journée de mise en scène, cette jeune «victime» est prise en charge par les pompiers, une fois libérée de la carcasse de l’autobus.
Le directeur du Service de sécurité incendie Région de Lac-Mégantic, Denis Godin, expliquant les manœuvres se déroulant sous les yeux des groupes d’élèves qui ont bravé le froid pour assister à la simulation.
La Fédération des transporteurs par autobus avait délégué sa mascotte Bubusse pour accompagner les groupes préscolaires et de première année dans des randonnées d’apprentissage en autobus scolaire.
À lire aussi
0 commentaire

-
Bravo pour ce parcours exceptionnel!
11 mars 2025
-
Partition en ré ou en mi
11 mars 2025
-
Soutenir nos médias, c’est protéger notre culture et notre économie
3 mars 2025
{text}