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Les rencontres de Kyra Shaughnessy
Kyra Shaughnessy vient de lancer son 6e album. (Photo Ben Fry)
Pour son 6e album, Kyra Shaughnessy présente sept chansons, qui sont autant de collaborations avec des artistes d’horizons variés, d’unions de cultures mettant en valeur la richesse des langues ancestrales. La Rencontre, c’est l’aboutissement d’un projet dont la graine a été semée voilà quelques années.
En 2013, Kyra se rendait à Manawan dans le cadre du projet Partenaires pour la paix. «L’objectif était de créer des ponts entre les cultures québécoise et autochtone, par la coécriture de chansons. Une d’entre elles, Nehirowisiw, que j’ai composée avec Pascal et Sakay Ottawa, se retrouve sur mon nouvel album. Le titre, en atikamek, signifie essentiellement être en harmonie avec soi-même et avec son environnement. Cette chanson a semé la graine du processus menant à La Rencontre.»
C’est en 2017 que Kyra a décidé de mettre en branle son projet. «Au départ je voulais présenter toutes les langues autochtones qui existent au Québec, que ce soit plus un outil éducatif. Finalement, j’ai décidé de prendre un chemin plus organique, avec des artistes avec qui j’avais déjà établi une relation.»
En plus de la chanson en atikamek créée à Manawan on retrouve six autres pièces, respectivement interprétées en abénakis, micmac, wendat, breton, écossais et irlandais. Toutes sont des compositions collectives, à l’exception des deux dernières, qui sont des pièces traditionnelles revisitées. Outre Pascal et Sakay Ottawa, Kyra a collaboré avec les artistes Élise Boucher de Gonzague, Stephen Augustine, Andrée Levesque-Sioui, Marie Hamilton et Nicholas William, en plus de Maurice Léger (Bear). Ce dernier étant aujourd’hui décédé, l’œuvre présentée a été réalisée à partir d’un enregistrement antérieur.
Chacune des pièces de l’album a fait l’objet d’une forme de création différente, ayant la rencontre comme dénominateur commun. «C’est un travail qui a demandé plus de temps que si j’avais créé mon propre album parce qu’il était important pour moi que chaque chanson soit issue d’un processus de collaboration», explique l’auteure-compositeure-interprète originaire de Audet, qui conserve sa signature folk roots dans ce nouvel opus.
Dans les prochaines semaines, les spectacles de cette résidante de Waterville seront limités puisqu’elle assurera la direction musicale de La Cendre de ses os, une œuvre théâtrale de Dave Jennis présentée au Théâtre La Licorne de Montréal du 20 avril au 8 mai. Elle y interprétera ses compositions, créées expressément pour cette pièce. Une corde de plus à l’arc cette artiste sans frontières qu’est Kyra.
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