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Un appel pour «serrer la vis» dans les bars
Dr Alain Poirier, directeur de la Santé publique en Estrie
Le directeur de la Santé publique en Estrie, le Dr Alain Poirier, lance un appel aux propriétaires de bar pour qu’ils resserrent la surveillance dans leur établissement. «Il y a encore des bars où les consignes ne sont pas tout à fait respectées. On observe des situations, un peu partout au Québec, où ce sont les propriétaires eux-mêmes qui ont appelé la police» parce que des clients refusaient de se conformer.
«On a fait des recommandations pour serrer un peu la vis», a-t-il lancé en point de presse, lundi. Un seul cas problématique pour l’instant, la Microdistillerie sur la rue Meadow à Sherbrooke où des cas d’infection ont été signalés le 4 septembre. Le nombre de cas est passé de trois à une dizaine en l’espace de quelques jours. Le test de dépistage est recommandé pour tous les clients qui ont fréquenté l’établissement le 4 septembre, mais «non obligatoire», a rappelé le directeur de la Santé publique.
Le respect des règles de distanciation physique diminue à mesure que le nombre de consommations augmente, d’imager le Dr Poirier. Les interventions policières ont aussi augmenté dans ce secteur d’activité.
À Lambton
La situation au CHSLD de Lambton continue d’inquiéter. En date du 14 septembre, on signalait 30 cas confirmés dans l’établissement, 13 employés et 17 résidents. Une augmentation de deux sur le bilan de la veille, dimanche. Le Dr Poirier annonçait un nouveau test de dépistage mardi, tant pour le personnel que pour les résidents.
Dans les écoles de l’Estrie, une région qui demeure en code jaune dans la grille des niveaux d’alerte, de nouveaux cas sont apparus sous le radar de la Santé publique, cette fois dans deux écoles secondaires, le Séminaire Salésien et l’École Du Phare, à Sherbrooke. Moins de cinq cas dans chacun de ces établissements.
Au niveau des écoles primaires, les cours ont repris normalement à l’école des Sommets à Saint-Sébastien, mardi. Les élèves des trois classes de la 3e à la 6e année, avaient été retirés de l’école en raison d’un test positif au coronavirus sur trois élèves, un dans chacune de ces trois groupes, dès les premiers jours de la rentrée.
Les sites de dépistage pour l’Estrie connaissent un afflux de personnes désireuses de passer le test. Un peu de renfort est attendu dès lundi prochain, pour décongestionner l’accueil, notamment au site de la rue Murray. Le ministère de la Santé et des Services sociaux a fait appel à une firme privée pour renforcer les équipes d’enquêtes en place. «Aussitôt qu’un drapeau rouge est soulevé dans une école, on contacte la direction et les enseignants. Mais c’est plus compliqué dans les bars avec les jeunes adultes.»
En date du 13 septembre, le nombre cumulatif des personnes testées pour la COVID-19 en Estrie était de 62 030, pour un pourcentage de cas confirmés de 2,1%.
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