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Du soutien bien accueilli au CHSLD de Lambton
![Du soutien bien accueilli au CHSLD de Lambton - Rémi Tremblay : Actualités Santé Coronavirus (COVID-19)](https://echodefrontenac.com/images/nouvelles/du-soutien-bien-accueilli-au-chsld-de-lambton-6921.jpg)
À la demande du CIUSSS de l’Estrie-CHUS, une équipe de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec est attendue au CHSLD de Lambton pour y faire des observations.
Pour l’instant, l’Estrie conserve son niveau de préalerte jaune, malgré la situation au CHSLD de Lambton où on comptait en date du 23 septembre 22 résidents et 19 employés testés positifs à la COVID-19. Le nombre de décès est demeuré à quatre.
À la demande du CIUSSS de l’Estrie-CHUS, une équipe de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec est attendue au CHSLD de Lambton pour y faire des observations. «Cette équipe d’experts sera présente sur les trois quarts de travail pour porter un regard externe sur l’organisation du travail des équipes afin de nous aider à identifier, s’il y a lieu, des zones d’amélioration en matière de prévention et de contrôle des infections dans ce milieu», a communiqué la direction du CIUSSS, mercredi, ajoutant que l’établissement accueillait avec enthousiasme ce soutien. Entre le bilan de la veille et celui de mercredi, le nombre de nouveaux cas confirmés a grimpé de cinq.
La région voisine de la Chaudière-Appalaches, incluant St-Georges de Beauce, a viré orange dimanche dernier. Le palier 3 du système d’alertes régionales et d’intervention graduelle introduit des mesures additionnelles en ciblant certains secteurs d’activité et milieux où le risque de transmission est jugé plus élevé. Cette décision de la Santé publique entraine notamment la restriction des visites dans les hôpitaux de Lévis, de Montmagny, de Thetford et de Saint-Georges ainsi que dans les centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD), résidences privées pour aînés, ressources intermédiaires et de type familial et résidences à assistance continue. Dans tous ces établissements, l’accès aux visiteurs est restreint. Seules les visites essentielles, humanitaires et de proches aidants sont autorisées.
Le directeur de la Santé publique en Estrie, le Dr Alain Poirier, a précisé en point de presse, lundi, que les déplacements interrégions n’étaient pas recommandés, mais qu’ils ne sont pas interdits pour autant. «On ne va pas faire exprès pour passer d’une région jaune à une région orange. Est-ce qu’il y aura des barrages policiers? Non, les désavantages seraient plus grands que les bénéfices.»
En début de pandémie, certaines régions qui ne présentaient aucun cas de COVID-19 sur leur territoire avaient été protégées de la propagation par des barrages policiers, notamment dans l’Est du Québec, les Laurentides et dans le nord du Québec. Pour l’instant, rien n’indique qu’une telle mesure sera nécessaire pour fermer les accès aux régions plus affectées.
Opération Oscar
Selon les informations dont disposait lundi le directeur de santé publique, l’opération policière OSCAR menée dans les bars à travers tout le Québec, en fin de semaine dernière, s’est bien déroulée. «À Sherbrooke, 33 visites ont été effectuées et il n’y a pas eu d’amendes aux clients. Les gens comprennent bien la situation et collaborent. Dans l’un des bars, les policiers ont constaté la présence de trop de gens, ce qui a valu une contravention assortie d’une amende au propriétaire de l’établissement.»
Les tests de dépistage vont en augmentation dans les centres prévus. Dr Poirier a insisté sur le message à transmettre aux parents: le taux de positivité dans la clientèle des jeunes enfants est «très, très faible». La COVID n’est pas si significative que cela. Il y a un nouvel équilibre à trouver entre le simple rhume et l’infection à la COVID-19. Même avec un test positif à la COVID-19, un jeune enfant ne ressent pas la maladie comme un adulte.
Alors que jusqu’à la fin août, le nombre de tests par semaine à la COVID-19 représentait une moyenne de 4 500, il est passé au 17 septembre, à 9 800, plus du double. Le temps moyen d’attente du résultat se situe entre 24 et 72 heures, en moyenne 60 heures.
Chez certains parents, l’inquiétude demeure grande avec l’arrivée de l’automne. «Qu’est-ce que je fais avec mon p’tit qui a le nez qui coule?» Pas trop paniquer. Vaut mieux informer davantage les parents que d’aller tout de suite faire la file dans un centre de dépistage.
En date du 21 septembre, il n’y avait que deux patients hospitalisés pour cause de COVID-19 à Sherbrooke, et aucun aux soins intensifs. Le nombre d’hospitalisation a beaucoup diminué depuis juin.
Le directeur de la Santé publique, Dr Horacio Arruda, a estimé lundi que le Québec avait les pieds dans la deuxième vague. Selon lui, la deuxième vague est bel et bien arrivée. «La situation est sérieuse partout au Québec, particulièrement dans les zones orange, mais les jaunes peuvent facilement passer à l’orange et les vertes au jaune où à l’orange si on ne met pas en place les mesures. Il y a du virus partout au Québec actuellement.»
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