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À l’école de la pédagogie Freinet

À l’école de la pédagogie Freinet - Claudia Collard : Actualités Éducation
Plusieurs projets sont menés dans un esprit de coopération à l'école Freinet de Stornoway.
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La méthode Freinet guide les apprentissages des élèves de l’école de la Rose-des-Vents de Stornoway. Cette pédagogie alternative mise à la fois sur l’autonomie et la coopération, tout en respectant le rythme de chaque enfant. Un modèle officiellement implanté depuis la rentrée 2018, mais qui a pris racine voilà plusieurs années au sein de l’établissement scolaire.

En fait, on appliquait déjà des composantes du modèle Freinet «sans le savoir», mentionne l’enseignante Guylaine Gosselin, qui a initié la classe multiniveau en 2006. Elle et sa collègue Sabrina Allen, qui enseigne dans cette école depuis 2008, se partagent depuis ce temps la responsabilité d’élèves de la 1re à la 6e année. À l’exception de la présente année scolaire, où les élèves de

1re et 2e année sont dans une classe séparée en raison des consignes sanitaires liées à la COVID-19.

«Ce n’est pas vrai qu’un enfant chemine au même rythme tout le temps. Pourquoi le limiter à apprendre dans une seule année quand il peut y en avoir plusieurs? Ce que je préfère, c’est suivre un élève à partir de la 1re année. Ça permet de voir le chemin qu’il a parcouru au lieu de ce qu’il n’a pas acquis. Avec le multiniveau il n’y a plus de barrières; les enfants avancent à leur rythme», fait valoir Mme Gosselin.

«On fait très peu d’enseignement magistral parce que ça ne rejoint pas tous les élèves. Certains ayant de la difficulté sont gênés de lever la main. Et ceux qui ont plus de facilité que les autres doivent ralentir leur rythme. On les incite plutôt à travailler de façon autonome et on les rencontre en individuel ou en sous-groupes de besoins», explique Mme Allen, spécifiant que si les plus doués ont la possibilité de passer à un niveau supérieur dans leurs apprentissages, il est aussi possible pour d’autres de rattraper un retard. «Nous avons l’avantage de suivre nos élèves sur plusieurs années, ce qui nous permet de miser sur le cheminement de chacun. Ce cheminement dépend aussi du niveau d’implication de l’élève», partage Guylaine Gosselin.

«Cette approche offre beaucoup de flexibilité aux élèves mais exige aussi beaucoup d’autonomie de leur part. Les enseignantes travaillent beaucoup sur le développement de l’autonomie, d’où l’idée d’avoir des élèves les plus jeunes possible dès le départ, afin qu’ils puissent profiter le plus possible de cette flexibilité. Ce modèle demande aussi une connaissance approfondie des programmes, à tous niveaux du primaire, de la part des enseignantes», communique Benoît Tremblay, directeur de l’école de la Rose-des-Vents.

La pédagogie Freinet, c’est aussi l’apprentissage de valeurs démocratiques, notamment par la tenue de conseils de coopération. «Quand il y a une décision à prendre, par exemple sur le fonctionnement de la cour d’école, tous les élèves peuvent s’exprimer et on passe au vote. Les élèves apprennent ainsi à verbaliser leur opinion, voir les points positifs et négatifs de ce que les autres apportent et arriver à faire consensus pour arriver à une façon de faire. Si on se rend compte que cette façon de faire ne fonctionne pas, on y revient au conseil de coopération suivant et on se réajuste», explique Mme Gosselin. «C’est plus long que juste leur dire de suivre tel règlement mais ça leur permet de comprendre pourquoi une idée ne fonctionne pas. D’autres fois, ça donne lieu à de très bonnes idées», renchérit Mme Allen.

Parmi les initiatives nées d’un conseil de coopération, la gestion des forts et tunnels de neige dans la cour d’école. Afin d’assurer la sécurité de tous en cas d’écroulement, des épaisseurs et longueurs maximales sont rigoureusement respectées grâce à deux élèves désignés «inspecteurs en bâtiments», qui utilisent au besoin le fameux «mètre d’école» pour s’assurer de la conformité d’une structure et la corriger au besoin.

Le volet nature est également mis de l’avant à l’école Freinet de Stornoway, un après-midi de plein air figurant à l’horaire aux dix jours d’école. Les parents des élèves jouent aussi un rôle important dans divers projets, bien que plusieurs soient pour l’instant suspendus en raison des consignes sanitaires. M. Tremblay mentionne notamment leur apport dans la construction d’une plateforme, sur laquelle est érigée une tente prospecteur, permettant aux enfants de passer plus de temps à l’extérieur.

«Un autre volet qui nous tient à cœur est celui de l’achat de livres choisis par les élèves pour la bibliothèque de l’école», mentionne Guylaine Gosselin. Annulée cette année et l’an dernier en raison de la pandémie, cette activité est rendue possible grâce à une levée de fonds, qui permet à chaque élève de disposer d’un montant substantiel, destiné à l’acquisition de livres de son choix lors d’une sortie dans une librairie de Sherbrooke. En plus de mettre en valeur la lecture, l’initiative permet à  l’élève d’explorer les différents styles de livres afin de trouver celui qui lui convient.

L’école Freinet de Stornoway accueille cette année 38 élèves en provenance de l’ensemble du secteur granitois du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons. Un autobus fait la navette le matin à partir de la polyvalente Montignac et les élèves sont déposés devant leur arrêt d’autobus habituel au retour. Des places sont disponibles pour l’année scolaire 2021-2022, principalement en 1re et 2e années, indique le directeur Benoît Tremblay.

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