Richard Michaud est à la recherche de nouveaux défis en politique municipale.
Avec 11 ans d’expérience sur la scène municipale, combinant deux mandats «prolongés» qui ont été difficiles, avoue-t-il, Richard Michaud est bien décidé à faire un retour à l’hôtel-de-ville comme représentant des citoyens du district d’Agnès. «J’ai du temps, de l’expérience et je veux contribuer à redonner une âme dans le centre-ville», évoque-t-il.
Une première fois sous l’administration de Jean Campeau, entre 1997 et 2002, «prolongé à cause des fusions municipales», la deuxième de 2009 à 2013 «prolongé jusqu’en 2015 cette fois à cause de la tragédie», où il était sorti de scène complètement épuisé. Il était maire suppléant au moment de la tragédie.
Dans son regard porté sur l’état actuel de sa ville, l’absence d’une animation à échelle humaine au centre-ville. Une «âme» qui n’a pas encore été retrouvée, note-t-il. Mais il se montre réaliste : «Nous en avons peut-être pour des décennies avant de retrouver la vie comme elle était avant.» Pas une seule critique envers ce qui a été fait depuis, parce que selon lui «il fallait que ça se fasse.» Le débat sur le dossier de la marina qui souffre de la comparaison avec ce qui a été fait à la marina de Disraeli, très peu pour lui. Ce n’est pas à la Ville de tout faire, croit-il. «Il faut laisser la place au privé. Et malgré tous les incitatifs, ce n’est pas gagné ! Pour attirer plus de monde, on se bat contre toutes les régions du Québec et même ici, on est toujours en compétition (les municipalités) les unes contre les autres.»
Le candidat a discuté de ses intentions avec le conseiller sortant Janot Gosselin et avec la mairesse Julie Morin. «J’offre mes services. Je suis un gars de défi qui veut relever d’autres défis.» Avec la photographie et le bénévolat, il lui restait quand même beaucoup de temps libre. Et le futur s’annonce beau. L’internet haute vitesse partout va rendre la vie en région encore plus attractive. «Une qualité de vie qu’une ville comme la nôtre peut offrir à ses citoyens. On a vraiment tout pour réussir!»
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