Julie Compagna et Sylvie Bilodeau à leur arrivée au parc des Vétérans, le 24 mai dernier.
L’aventure de Julie Compagna et Sylvie Bilodeau sur la route du Mini Compostelle de Mégantic a été jalonnée de rencontres enrichissantes. Leur défi, qu’elles qualifient de physique et spirituel, leur a permis non seulement de dépasser leur objectif de 10 000$ en faveur de la recherche sur le diabète juvénile, mais aussi de ressentir une véritable vague d’amour tout au long de leur parcours totalisant 125 km.
«On était vraiment connectées au cœur; tout ce soutien des gens, en pensées, en dons, en générosité, c’était électrifiant», partage Sylvie. «C’est comme si cette énergie travaillait pour nous. Dès qu’on ressentait un besoin, ça se mettait en place», renchérit Julie.
Nombreux ont été les messages puissants durant leur randonnée du 20 au 24 mai. Julie sent de la fatigue dans ses jambes? La rencontre d’une marcheuse de 77 ans lui redonnera l’élan nécessaire pour continuer. La chaleur intense les incite à chercher l’ombre? Un résident à proximité, en plus de leur permettre de prendre une pause sur son terrain leur apporte des smoothies bien frais. Plus loin, une affiche en bordure du chemin les invite personnellement à venir se rafraîchir. Soif intense et manque d’eau? Des quadistes apparaissent aussitôt et vont leur en chercher. Envie d’une bière pour se désaltérer? Voilà qu’un jeune homme, au fait de leur parcours, offre spontanément de leur payer un verre. Un simple aperçu de leurs multiples rencontres, toutes aussi marquantes les unes que les autres.
Si le sommeil s’est fait difficile, l’énergie reçue a contribué à l’accomplissement de leur défi. «On a gardé notre calme et notre équilibre. On a aussi pris le temps d’adresser de belles intentions à l’endroit des enfants malades», communique Sylvie.
En plus d’avoir atteint leurs buts physique et spirituel, Julie et Sylvie ont dépassé leur objectif de 10 000$ pour la Fondation pour la recherche sur le diabète juvénile (FRDJ). Fières de cet accomplissement, les marcheuses tiennent toutefois à préciser que ce défi n’était pas axé sur la performance. «Oui c’est pour les enfants malades mais aussi pour démontrer qu’on peut tous avoir de petits projets», transmet Sylvie. «Le pas le plus dur c’est le premier, le moment où on dit je le fais», témoigne Julie. Pour les deux amies, le constat est clair; leur expérience a été positive sur tous les plans et elles relèveront sans contredit d’autres défis ensemble.
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