Le député de Mégantic, François Jacques, a rencontré les paramédics le 14 juin pour leur annoncer l’instauration d’un horaire à l’heure.
Un horaire à l’heure sera instauré pour une des deux ambulances postées à Lac-Mégantic. Ce changement souhaité depuis des années par les paramédics est rendu possible grâce à un investissement annuel récurent de 938 710$, annoncé le 14 juin à Bécancour par le ministre de la Santé et des services sociaux (MSSS) Christian Dubé, en présence du député de Mégantic, François Jacques. Ce dernier s’est rendu par la suite à la caserne de Dessercom, rue Papineau, pour transmettre la nouvelle aux principaux concernés.
«La mise en place d’un horaire à l’heure sera effective dès «que l’entreprise ambulancière et le CIUSSS vont être capables de fournir les effectifs pour compléter les horaires. On a jusqu’au 23 mars 2023 pour faire la conversion», communique le député de Mégantic.
Comparativement à l’horaire de faction durant lequel les paramédics sont de garde à leur domicile, avec l’horaire à l’heure, «il y aura toujours deux ambulanciers prêts à partir dans un camion. Le deuxième camion va rester en 7/14, comme c’est le cas maintenant», partage François Jacques, spécifiant qu’il s’est battu depuis son entrée en politique, il y a trois ans et demi, afin que ce changement devienne réalité.
Dans l’ensemble du Québec, la conversion ou la bonification de 46 horaires de faction totalise un investissement annuel de 25,9 M$. Si Lac-Mégantic fait partie du lot, c’est notamment en raison des nombreux débordements. «En créant un horaire à l’heure, ces débordements vont être pris en charge par les effectifs postés en permanence dans l’ambulance. L’idée de base c’est de donner un service à la population.»
François Jacques ajoute que les critères permettant l’instauration des horaires à l’heure a changé. Plutôt que d’être fonction d’une grille de calcul «les CISSS et les CIUSS vont devoir déployer le service ambulancier de façon efficace sur l’ensemble du territoire, en fonction de leur réalité et des besoins de leur population respective.»
Les paramédics sur place lors de la visite de François Jacques ont transmis leur satisfaction à l’endroit de nouvelle mesure, évitant toutefois de crier victoire tant que le changement en question ne sera pas effectif. Changement qui, mentionnent-ils, permettra d’attirer davantage de jeunes diplômés en services préhospitaliers d’urgence, pour qui l’horaire de faction est loin d’être attractif.
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