Jessica Fréchette (à droite) en compagnie de Virginie Cantin, bénévole pour le refuge Filles des Bois.
Jessica Fréchette est la directrice de la Fondation du refuge Filles des Bois. Son objectif, le bien-être des animaux sauvages et domestiques. Ce qui signifie des soins et le retour en forêt pour certains, l’aménagement d’un sanctuaire permanent pour d’autres ou carrément le placement dans une nouvelle famille d’adoption. Ici, chaque bête est unique et l’amour que leur porte Jessica ne fait aucun doute.
Située au 805 de la route 161 à Stornoway, la vaste propriété abrite une faune variée, trouvée par des citoyens, provenant de refuges, zoos et animaleries ou de gens voulant s’en départir pour toutes sortes de raisons. Gens qu’elle ne juge pas, tient-elle à préciser.
Les animaux, Jessica les porte dans son cœur depuis toujours. «Je suis née sur une ferme laitière et chaque fois que les vétérinaires venaient je voulais être toujours avec eux. J’ai fait des opérations, des solutés, des prises de sang…. Ensuite j’ai suivi des cours protection et exploitation de la faune et en comportement animal. J’ai aussi travaillé dans d’autres refuges et je mets constamment mes connaissances à jour», décrit-elle.
«La Fondation c’est pour développer tous les moyens possibles pour faire grandir le refuge. Je suis la fille de terrain et je me suis entourée d’autres personnes qui ont d’autres compétences», partage Jessica Fréchette, qui souhaiteraient que deux personnes de plus se joignent à l’organisation à but non lucratif.
Lors du passage de l’Écho, celle qui se voue corps et âme au bien-être des animaux a offert une visite guidée à la rencontre de ses protégés. Jument, vaches, cochons, lapins même pigeons logent sur le terrain du refuge, tout comme ce renard blanc, ces loups recueillis bébés, ces ratons orphelins, cette mini mouffette ou ce tout jeune faon que viennent de lui apporter les agents de la faune. Dans une maison récemment achetée du voisin, résident gerbilles, rats furet, chats, serpent et même tortues. «Cet endroit deviendra le poste d’accueil du refuge», communique Jessica, qui a la tête remplie de projets, dont celui d’un lieu relaxant, une «halte oiseaux», où on pourra observer les volatiles en liberté. Parce que la liberté, est pour elle une valeur de première nécessité. «Je privilégie toujours le retour des animaux dans la nature», partage celle qui offre aussi un sanctuaire pour les animaux nés en captivité.
Jessica voit grand pour ce refuge qui, à défaut de lui permettre d’en vivre pour l’instant, contribue à réaliser son rêve. «Oui j’aimerais aller plus vite. Mais l’important c’est de bien faire les choses. Je ne veux pas avoir des animaux collés les uns sur les autres, ni avoir tous les animaux de la planète. Mon but est d’aider ceux que je peux, me concentrer ceux du Québec. Bien sûr, si un animal exotique a besoin d’un endroit je ne vais pas fermer la porte. Peu importe l’animal, si je peux faire la différence, je vais la faire.»
Bénévole pour le refuge depuis quelque temps, Virginie Cantin y réside une semaine sur deux. «J’aime connaître l’habitat des animaux, comment ils vivent. Ça m’apporte une certaine sérénité. Je fais beaucoup d’anxiété et être avec eux m’aide et m’apaise. Chaque animal a son propre comportement ; il nous parle d’une certaine manière. Il faut apprendre à le respecter, à communiquer avec lui», partage la jeune femme de 21 ans.
En passant, Jessica est toujours à la recherche de bénévoles désireux de contribuer au bien-être des animaux du refuge. Des visites guidées sont également offertes au public. Pour de plus amples informations sur la Fondation, on visite la page Facebook «
Refuge Filles des Bois».
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