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Des installations d’art urbain signées Marzell

Le concepteur d’art urbain Félix Marzell.
Depuis la semaine dernière et au cours des prochains jours, un projet d’installations urbaines se déploie sur des espaces publics à Lac-Mégantic. Conçues par l’artiste Félix Marzell, quatre boîtes à manivelle y prendront place, mariant les codes du «street art», de l’installation éphémère et du design d’aménagement urbain.
«Ici, l’ouverture a été spontanée», lance l’artiste, une fois descendu de son perchoir, en pleine installation d’une cabane à oiseaux à la fois musicale et lumineuse, juste à côté du pavillon du microréseau. À peine un élément est-il enfin attaché à l’arbre, que déjà des visiteurs s’attroupent, gagnés par la curiosité.
Luthier de formation, celui qui voulait se diriger vers les arts du cirque, a plutôt trouvé sa voie dans la pratique de l’art urbain, à Montréal comme à New York. Président fondateur de Dix au carré et du «World of Marzell», Félix Marzell aurait pu se retrouver en Asie si la pandémie n’était pas venue contrecarrer ses projets et le forcer à repenser son modèle d’affaires. C’est la Maison du développement durable à Montréal qui l’a mis sur la piste de Lac-Mégantic, où il a été bien accueilli.
Dans le parc de la gare, à l’espace mémoire, aux abords du lac, ces véritables boîtes à émotions animeront le centre-ville tout l’été, en plus d’une boîte nomade, qui se déplacera dans différents événements. À l’espace mémoire, sur un site lourd de sens, focus sur les enfants qui chantent et spectacle de 48 étoiles qui s’illuminent. «Un portail pour montrer aux visiteurs la commémoration du lieu», explique le concepteur.
«En créant des installations qui fonctionnent à l’énergie humaine et parfois solaire, nous plaçons l’utilisateur au centre de l’expérience. Ce qui nous permet de créer des liens dans les communautés tout en animant une multitude d’espaces publics. Ici, l’objectif est d’utiliser la ville et l’énergie de sa communauté pour raconter les multiples facettes de Lac-Mégantic», raconte l’artiste.
Son concept, «être de passage», s’intègre aux valeurs Cittaslow et à l’histoire particulière de la région, bien au-delà de la tragédie, remontant même aux racines de la présence humaine, sur les pas de Clovis.
«Un projet à échelle humaine qui ajoute de la magie au centre-ville, qui se déploie sur le territoire de manière toute poétique et qui insufflera un vent de moments Cittaslow sur le territoire, là où l’on prend le temps, souligne la mairesse Julie Morin. Les boîtes ludiques s’ajoutent aux nombreux attraits de notre musée à ciel ouvert qui, déjà, attirent de nombreux visiteurs.»
Afin de favoriser l’engagement citoyen, communique l’hôtel de ville, une campagne promotionnelle sera mise en branle sur les réseaux sociaux. «Nous invitons les gens à se filmer pendant qu’ils interagissent avec les boîtes de Marzell et à le partager sur Instagram. Facebook ou TikTok en utilisant le mot-clic #letempsdunpassage.»
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