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Un guichet santé, bravo!
À coup de millions, la publicité informe les patients orphelins qu’ils auront accès (téléphone ou rencontre) à un professionnel en moins de 48 heures. C’est bien beau, mais parfois le seul professionnel qui peut régler un problème c’est encore le médecin. Lui seul peut prescrire ce qui convient (examens ou médicaments)!
Il m’a fallu trois jours pour rejoindre quelqu’un au 1 877 791-5439 après quatre heures trente d’attente. Le matin, c’est toujours débordé: rappelez à un autre moment.
Après avoir essayé à différentes heures, j’ai appelé à 4h30 et j’ai obtenu une réponse à 6h45… le troisième jour. Une gentille dame a pris mes informations pour me dire après attente : «Je regrette, je ne peux vous faire rencontrer un médecin, je n’ai pas de plage horaire dans votre région.» Moi qui croyais que ma région était sur la «carte» depuis 2013. Je lui ai dit : «Vous devez être fatiguée de répondre seule à tous les appels.» Elle m’a répondu : «Pas seule, mais presque !» Elle m’a suggéré la clinique de dépannage, vous savez, celle où on doit appeler tôt le lundi, mardi ou mercredi sans jamais rejoindre personne dans un délai acceptable.
De toute manière, guichet santé ou dépannage, (si vous êtes assez endurant pour obtenir un rendez-vous), vous devez vous diagnostiquer vous-même pour choisir de quelle partie de votre corps ou de quel problème vous allez parler. Un seul problème!
Jamais de place pour la personne totale et les petits problèmes, peut-être inter-reliés, qui risquent de devenir de gros ou de très gros problèmes. Alors, on vous accepte et ça risque de coûter beaucoup plus cher à la société.
En effet, après que vous avez accès, que vous êtes en danger de mort, on s’occupe très bien de vous. Médecins, infirmiers ou autres professionnels sont tous (ou presque tous) très compétents.
Quand les médecins soignaient tous les patients, ils pouvaient s’occuper de 1000 ou 2000 personnes qu’ils voyaient en cas de besoin, parfois 3, 5 ou 10 ans. C’est impossible dans le cas d’adoption où on souhaite revoir le même patient 1 ou 2 fois par année pour maintenir le salaire de l’adoptant.
Bienheureux temps anciens où on ne payait pas les médecins pour adopter des patients, mais pour les soigner.
Céline Grenier Marston
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