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Le Carrefour se souhaite un «vrai» joyeux Noël!
En temps normal, le magasinage de Noël suffit à chasser la morosité économique. Mais, même si la pandémie est laissée derrière, après deux ans de ravage, et qu’une possible récession n’apparaît sur les radars qu’en 2023, les commerçants du Carrefour Lac Mégantic font tout pour recréer l’ambiance et la magie des fêtes. Un défi particulier, surmonter les impacts du conflit chez Maxi.
Entrée en poste en 1991, l’administratrice Bianca Jacques a vécu le long chemin du combattant, à travers deux récessions, la dernière ayant frappé en 2008, une tragédie, celle de Lac-Mégantic en 2013 et une longue pandémie, dont les effets sur le commerce de détail se font encore sentir. Deux années très difficiles pour l’ensemble des commerçants; deux fois le temps des fêtes a été affecté. Alors, quand les mesures sanitaires ont été abandonnées, le ton était à l’espoir: «Qu’est-ce qui peut arriver de pire?», se disait Bianca. La réponse ne s’est pas fait attendre. Le début des travaux sur la rue Laval et puis, le vendredi 22 juillet, au beau milieu des vacances de la construction, la grève chez Maxi.
Malgré quatre locaux vacants, avec la rue Laval retrouvée, le centre commercial veut faire revivre l’esprit des Fêtes. Si rien ne change, pour une première fois depuis 2019, le père Noël s’installera dans son royaume et les enfants pourront monter sur ses genoux, pas de masque. «Dans le mail, on est prêts. Tout est décoré. On attend juste la neige», partage Bianca Jacques. À l’agenda, le black friday dans deux semaines et le défilé du Père Noël qui se prépare pour le 3 décembre. Cette année, la Chambre de commerce prévoit une capacité de 25 chars qui s’ébranleront du CSM à 14h, au CSM, jusqu’au Carrefour, avec une arrivée prévue vers 16h.
Pour l’Halloween, il y a bien eu quelques frayeurs. Un Vampire et un Joker se sont fait prendre la main dans le sac et le lendemain, des cailloux ont été jetés sur les véhicules des employés. Puis, quelques jours plus tard, du vandalisme a été perpétré dans les salles de toilettes. Mur défoncé de bord en bord, table à langer arrachée. Nouvelle plainte aux policiers.
L’administration devra prendre les grands moyens. «On songe à l’achat de caméras avec audio dans le couloir. Comme ça, si des bris sont encore commis, si on ne peut identifier les visages, on pourra réagir rapidement», expose madame Jacques. Ses contacts dans d’autres centres commerciaux lui font part de problèmes reliés à des graffitis, mais du vandalisme comme les actes posés au Carrefour, pas vraiment.
Peu importe le secteur où ils ont pignon sur rue, les petits commerçants ne roulent pas sur l’or. La plupart, durant la pandémie, ont demandé et bénéficié d’un prêt de 60 000$, dont 40 000$ remboursable. L’échéance de remboursement a été prolongée jusqu’en 2023. Cette année-là, elle l’espère, les clients du Maxi vont être au rendez-vous. Et pourquoi pas, avant, pour la période des fêtes dans le Carrefour.
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