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Une pétition pour trouver des solutions à la pauvreté

Sylvie-Ann Dostie et Eric Carrière, intervenants à l’Ensoleillée.
Considérant d’emblée que les élus locaux ont un rôle à jouer auprès de leurs citoyens en situation de pauvreté, le Comité tanné(e)s d’être pauvres, soutenu par l’Ensoleillée, vient de lancer une pétition réclamant leur droit de vivre adéquatement.
Uniquement disponible en ligne pour l’instant, la pétition sera aussi distribuée dans certains commerces et organismes de la MRC du Granit. «Dans un premier temps, on veut prendre le pouls, connaître combien de gens se sentant concernés par cette réalité qu’est la pauvreté. Des copies de la pétition seront aussi acheminées aux maires de la MRC ainsi qu’aux députés fédéral et provincial dans un but de sensibilisation. On croit que c’est tous ensemble qu’on peut trouver des pistes de solution», partage Eric Carrière, intervenant à l’Ensoleillée.
Dans la pétition, on affirme notamment qu’un système doit servir les vivants et que ceux-ci sont tous égaux en valeur. «L’idée n’est pas de partir en guerre mais de rappeler aux élus qu’ils ont la responsabilité d’occuper un territoire, ce qui comprend davantage que les compagnies et les infrastructures. On s’attend à ce qu’ils affirment que se préoccuper de la pauvreté, ça fait partie de leur mandat et ce qu’ils peuvent faire concrètement pour agir sur cette réalité. Ce n’est pas normal qu’une personne travaillant au salaire minimum ne soit pas capable d’accéder à la propriété ou même de se nourrir convenablement», ajoute M. Carrière.
«Il est déplorable que la société considère que la valeur d’un humain dépend de ce qu’il fait dans la vie ou du montant d’argent dans son compte de banque. Si déjà les élus peuvent reconnaitre qu’il y a un problème et démontrer une volonté de faire un petit changement ce serait déjà bien. À partir de là on pourrait peut-être aller plus loin pour ceux et celles en situation de pauvreté. On pense aux gens qui vivent du salaire minimum mais aussi à ceux sur l’aide sociale, aux retraités, dont les pensions n’augmentent pas au même rythme que le coût la vie. C’est une réalité pour une bonne partie de notre clientèle», ajoute Sylvie-Ann Dostie, également intervenante auprès de la ressource alternative en santé mentale qu’est l’Ensoleillée.
Les porte-parole du Comité tanné(e)s d’être pauvre ont par ailleurs l’impression que les différents paliers décisionnels se relancent la balle quand il est question d’agir pour contrer la pauvreté. Résultat: cette tâche aboutit plus souvent qu’autrement dans la cour des organismes communautaires, eux-mêmes sous-financés. La pétition «Tanné(e)s d’être pauvres, réclamons notre droit de participer à la vie!» est accessible en ligne ici.
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