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Nantes: fin d’un 150e rassembleur
Le dernier acte des célébrations du 150e anniversaire de Nantes s’est déroulé le 18 novembre, au local de l’Âge d’or, sous le thème de l’histoire et en présence de cinq doyens. Mission accomplie pour les organisateurs qui souhaitaient rassembler les citoyens, de toutes les générations et de tous les secteurs de la municipalité.
Dans la salle, ça et là des antiquités, des photos, des documents, des cartes révélant la vie quotidienne d’autrefois, un banc d’église, le livre des procès-verbaux depuis le rapport du premier conseil du 11 novembre 1873, écrit en anglais, et la lettre du gouverneur général autorisant l’appellation «Springhill». Les cinq doyens honorés ce jour-là sont assis devant un téléviseur qui rediffuse l’émission La Soirée canadienne, consacrée à la municipalité de Nantes, produite en 1980.
Une fin de programmation qui suscite l’enthousiasme du maire Daniel Gendron, revêtu de la soutane de l’Abbé Daine, pour les circonstances. «On voulait faire une fête dans chaque partie du village. On a commencé avec l’événement du 24 juin à Laval-Nord. On a eu une belle participation malgré la pluie cette journée-là. On avait un méchoui, des groupes de musique pour fêter la Saint-Jean-Baptiste. Ensuite, la Fête des voisins le 15 juillet qui était ici au village, toujours sous un chapiteau. Et encore là, il pleuvait, mais malgré cela on a eu une belle participation des gens du village et d’alentour. Et aujourd’hui, on tenait à souligner nos doyens.» À chacun d’eux, en cadeau, la nouvelle épinglette de la municipalité, une tasse du 150e anniversaire et une plaque soulignant leur apport à la municipalité. En plus de leur signature dans le tout premier livre d’or, dont vient de se doter la Municipalité.
Daniel Gendron estime que les célébrations du 150e ont eu l’effet souhaité. «Je dirais que ça a fait du bien au village, que les gens puissent se rencontrer, discuter, s’amuser.» Un effet rassembleur qui a même donné des idées pour les prochaines fêtes. «On a eu des discussions préliminaires avec Frontenac et Lac-Mégantic pour créer une Saint-Jean-Baptiste, une année à chaque place, pour ne pas faire trois St-Jean-Baptiste divisées. C’est encore à l’étape embryonnaire. Une année à Nantes, une année à Lac-Mégantic, une année à Frontenac pour mobiliser tous les gens ensemble et permettre de se rencontrer et de fraterniser, de ne pas rester dans des vases clos chacun dans notre village. Ça a toujours été comme ça et c’est ce qu’on veut changer. De toute façon on n’a pas le choix, parce qu’on a de moins en moins de bénévoles, de moins en moins de gens qui participent mais ça coûte toujours aussi cher. Donc, pourquoi pas une année faire une fête à Lac-Mégantic et inviter les gens de Nantes et Frontenac, l’année d’après c’est à Frontenac et ainsi de suite.» L’idée est lancée. (BV) Les doyens honorés, en première rangée: Rosarienne Boutin Gilbert, Réjeanne Rouillard Sévigny, Gérard Sévigny, Victorin Lapierre, Carmen Poirier Lapierre et Rose-Hélène Langlois Ouellette. BV) Le maire Daniel Gendron fait un retour dans le temps, au premier procès-verbal de novembre 1873 de la municipalité alors nommée Springhill.
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