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Incursion dans «La ville d’un rêve»
La cinéaste Annabel Loyola
La cinéaste Annabel Loyola sera de passage à la Médiathèque Nelly-Arcan le mercredi 27 mars, à compter de 19h, pour y présenter son documentaire La ville d’un rêve. La résultante d’une quête vers un monde plus près des valeurs humanistes, menée à partir d’un manuscrit relatant les mémoires de Jeanne Mance, fondatrice de la ville et du premier hôpital de Montréal.
Tout comme Jeanne Mance, Annabel Loyola est originaire de la ville de Langres, en France. «À près 400 ans d’intervalle, j’ai aussi émigré à Montréal. Et j’ai découvert Jeanne Mance», relate celle dont le premier documentaire, La folle entreprise sous les pas de Jeanne Mance est sorti le 8 mars 2011, au même moment où le maire de l’époque, Gérald Tremblay, a enclenché un processus pour la reconnaissance de ce personnage historique comme co-fondatrice de Montréal. Un an plus tard, le propos soutenu dans le film d’Annabel Loyola devenait réalité.
«On avait toujours jusque-là reconnu Maisonneuve comme l’unique fondateur. Je me suis dit qu’en plus de Jeanne Mance, il y avait d’autres personnes qui ont contribué à cet esprit de vivre ensemble qui a conduit à la fondation de Montréal. On ne cherchait pas à faire de l’argent; on proposait une société nouvelle basée sur des valeurs humanistes, altruistes, valeurs qui se perdaient en France avec les guerres et le contexte religieux de l’époque», fait valoir la cinéaste.
La ville d’un rêve s’articule autour d’un manuscrit lu par les comédiens Pascal Bussières, interprétant Jeanne Mance, et Alexis Martin, la voix du sulpicien qui écrit ce qu’elle lui dicte. C’est aussi la rencontre de ces gardiens de la mémoire, notamment des bénévoles de l’ancien hôpital Laflèche. Situé dans la ville française du même nom et fondé par Jérôme Le Royer de La Dauversière, celui qui a désigné Jeanne Mance comme «gestionnaire» d’un projet d’hôpital à Montréal.
En plus de démontrer à quel point Jeanne Mance était une femme avant-gardiste pour son époque, le documentaire met à l’avant des gens qui, encore aujourd’hui, ressentent un profond attachement à cet héritage historique. «C’est ce qui m’a le plus marquée, le plus touchée. Si ces gens viennent tant nous chercher c’est parce qu’on adhère à leurs valeurs humanistes. C’est ce qui m’a animée dans le projet. C’est vers ça qu’il faut aller, vers nos croyances intérieures. On le voit aujourd’hui à quel point les gens ont besoin de se retrouver, se recueillir, revenir vers eux-mêmes. Il faut se poser et méditer sur tout ça.»
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