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Une maison à l’image des jeunes
La nouvelle cuisine de la MDJ Points jeunesse du Granit constitue le point central des travaux de rénovation au-sol. Sur la photo, Mélanie Lemieux, directrice, et Steven Guay, chargé de projet. L’équipe de travailleurs est également composée de Maude Jacques, Ricardo James Abellard et Raphaël Bédard. (Photo Claudia Collard)
Le rez-de-chaussée de Points jeunesse du Granit, rénové en 2021. (Photo Claudia Collard)
Une mise à niveau de la maison de jeunes (MDJ) Points jeunesse du Granit vient d’être complétée avec l’installation d’une nouvelle cuisine, plus fonctionnelle, où l’immense ilot central optimisera sans doute les échanges autour d’une bonne bouffe concoctée ensemble. Une activité parmi toutes celles offertes sur les lieux, où l’équipe en place met tout en œuvre pour offrir à sa clientèle un accueil chaleureux.
En plus de sa cuisine redessinée, le sous-sol de la MDJ a bénéficié d’importants travaux de rénovation, totalisant pour 60 000$ d’investissements. En 2021, un montant similaire a été injecté au rez-de-chaussée, optimisant à la fois sa fonctionnalité et le coup d’œil lorsqu’on franchit la porte d’entrée. Pour que les jeunes se sentent bien dans ce lieu, tant entre les murs qu’auprès de ceux qu’ils côtoient.
«On voulait vraiment mettre les lieux à jour pour que ce soit attirant pour les jeunes», transmet Mélanie Lemieux, directrice de la MDJ. «Quand on fait des rénos comme ça, il y a souvent un boom d’achalandage. On veut éviter de retomber dans un creux, ce qui peut arriver si on néglige le milieu. C’est plus le fun pour le jeune quand il y a du matériel de qualité, un milieu de vie stimulant. Quand c’est beau, ça donne le goût d’y aller», renchérit l’intervenant Steven Guay, chargé de projets à la maison de jeunes.
Il faut quand même dire que ça bouge solide ici. Ouverte du mardi au samedi, la MDJ accueille une moyenne de 20 jeunes chaque jour, nombre qui atteint la quarantaine les vendredis. «Au cours de l’année dernière on a reçu 400 jeunes différents. C’est notre record!», partage Mélanie. Pour se faire connaître des 12-17 ans, l’organisme tient des activités dans les salles publiques de la polyvalente Montignac, en plus d’inviter les élèves de 6e année du primaire dans le milieu de vie. Et ces derniers ont particulièrement répondu à l’appel cette année!
«Les jeunes viennent ici pour voir ses amis, socialiser… et parce qu’on est cool! Les travailleurs sont vraiment dans une relation égalitaire avec les jeunes. Oui, on est l’intervenant, l’animateur, mais le milieu est super ouvert et les échanges se font naturellement. Dès qu’un jeune arrive ici, on lui demande comment il va et on s’adapte à ce qui est là. Ici, c’est leur maison et ils sont considérés en priorité.»
La clientèle de la maison de jeunes est issue de milieux variés, comme un microcosme de la société. «On a un beau noyau de jeunes qui sont super impliqués, qui ont un grand sentiment d’appartenance, surtout depuis l’après-COVID», soulève la directrice la MDJ.
Même que le sentiment d’appartenance se poursuit au-delà de l’adolescence chez certains, qui reviennent faire un tour une fois adulte, pour signifier combien le milieu a été positivement déterminant pour eux. «Entendre ça, ça fait un petit velours», confie Steven.
«La maison de jeunes, c’est plus qu’une bâtisse. C’est un milieu de vie qu’on entretient. Et on a une bonne équipe de travail avec une belle stabilité et des intervenants qualifiés», termine Mélanie.
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