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Ces mots qui nous élèvent
David Goudreault était en spectacle le 16 mai à la Salle Montignac. (Photo Claudia Collard)
Geneviève Rioux a partager quelques extraits de son recueil Survivaces. (Photo Claudia Collard))
David Goudreault, cet homme de plein de mots, fascine tant par son verbe que sa présence scénique. Son amour pour la littérature et les grands qui la composent se propage avec une telle efficacité qu’on a l’impression de s’élever avec lui.
C’est l’impression qui se dégage de son spectacle En marge du texte, qu’il présentait le soir du 16 mai à la Salle Montignac. À travers sa découverte de la lecture (souvent pour le meilleur, quelques fois pour le pire), celui qui a un lien privilégié avec les mots a transmis sa passion avec humour et poésie. «Si vous riez, c’est de l’humour. Sinon c’est de la poésie!», a-t-il avisé.
Fascinant de se gorger d’autant de culture en toute légèreté. De l’entendre déclamer des extraits de littérature érotique, de lire quelques bribes en exploréen… De s’insurger contre l’obscurantisme et le retour à une certaine censure, sans tomber dans le dénigrement.
La soirée trop vite passée s’est clôturée avec un défi d’improvisation consistant à créer un poème à partir de mots hétéroclites choisis par les membres du public. Une mission accomplie, deux fois plutôt qu’une!
En première partie, Geneviève Rioux a lu quelques extraits de son recueil Survivaces, qui relate la violence sans nom qu’a subie cette survivante d’un féminicide.
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