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Des élections fédérales dans l’air?
L’entente signée en 2022 entre les néodémocrates de Jagmeet Singh et les libéraux de Justin Trudeau, ne tient plus. Le chef du NPD a annoncé le 4 septembre qu’il y mettait fin. Le NPD tire le tapis sous les pieds de Justin Trudeau, au moment où le chef du PLQ est de plus en plus invité à se retirer.
«Les libéraux sont trop faibles, trop égoïstes et trop redevables aux intérêts des grandes entreprises pour se battre pour les gens, a déclaré M. Singh dans une allocution vidéo adressée aux Canadiens, ce jour-là. Ils ne peuvent pas arrêter les conservateurs. Mais nous pouvons le faire», a-t-il déclaré, présentant aux électeurs le choix qu’ils devront faire entre les conservateurs de Pierre Poilièvre et leurs coupures, qu’il qualifie de plus grande menace pour les gens de la classe moyenne, et l’espoir et l’aide qu’offre le NPD.
La fin de l’accord n’envoie pas automatiquement les électeurs aux urnes. C’est la majorité des parlementaires qui votent contre le gouvernement dans le cadre d’une mesure de confiance qui le fait. M. Singh a déclaré que le NPD était prêt pour des élections et qu’un vote de non-confiance serait possible à chaque fois qu’une mesure de confiance serait présentée.
M. Singh se présente comme candidat pour le poste de premier ministre, «parce qu’ensemble, nous pouvons arrêter les coupures des conservateurs. Les grandes entreprises et les riches PDG ont eu des gouvernements à leur service. Maintenant, c’est à votre tour.»
Au même moment, les conservateurs de Pierre Poilièvre semblent avoir le vent dans les voiles à travers le pays, sauf au Québec. Leur bête noire au Québec, le Bloc québécois que le chef conservateur associe aux libéraux de Justin Trudeau en essayant de convaincre les électeurs des circonscriptions bloquistes d’adhérer aux valeurs conservatrices.
Dans Mégantic-L’Érable, le député Luc Berthold n’a aucun risque de perdre son siège aux prochaines élections, lui qui assume la succession de Christian Paradis dans la circonscription depuis 2015. Son taux de popularité n’a pas cessé d’augmenter auprès des électeurs passant de 35% en 2015, à 49% des votes en 2019 et 56% aux élections de 2021. Il occupe actuellement le poste de leader adjoint à la Chambre de l’opposition officielle.
Le Parti vert du Canada parle d’une «manipulation politique qui expose le Canada au risque qu’une élection soit déclenchée à tout moment. Peu importe quand elle aura lieu, cette élection définira l’avenir de notre pays» communique le parti, en recherche de dons pour financer sa prochaine campagne.
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