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Appel aux dons par la CVA
Un appel aux dons pour la Contribution volontaire annuelle à la paroisse Sainte-Agnès. (Photo Rémi Tremblay)
L’objectif de 180 000$ pour la campagne de Contribution volontaire annuelle (CVA) à la Paroisse Sainte-Agnès correspond à 50% du budget annuel d’opération. «Le même depuis quelques années déjà et on ne l’atteint pas!», reconnaît le responsable, Marcel Boulanger, à la recherche de quelque dizaines de milliers de dollars pour regarnir les coffres. Parce que les dépenses, elles, sans intervention divine, continuent d’augmenter!
Que ce soient les coûts du chauffage, la facture de l’Hydro, l’entretien et les salaires, les charges continuent d’augmenter année après année, alors que les sources de revenus restent limitées. «On n’est pas devins, mais on peut facilement comprendre que dans 10, 20 ou 30 ans, nos gens âgés ne seront plus là pour contribuer au financement de leur église. La baisse de la pratique religieuse, on le sait, se vit partout au Québec et même dans plusieurs sociétés occidentales. Et il y a aussi, chez nous, à mettre dans la balance la protection de nos bâtiments patrimoniaux.»
Les autres sources de revenus ne compensent pas le manque à gagner. Que ce soient les services religieux, les funérailles et les quelques quêtes, tout cela contribue très peu à boucler le budget. «Si on se compare, il y a d’autres paroisses qui connaissent des difficultés drôlement plus grandes que ce que l’on peut vivre ici et qui envisagent une fermeture, mais on en n’est pas là. Au contraire, le diocèse (Sherbrooke) souhaiterait que, s’il n’en reste qu’une dans notre secteur, ce soit Sainte-Agnès.» L’église paroissiale de Lac-Mégantic désert également les communautés de Marston et Nantes.
Que fait la paroisse pour éviter déficit par-dessus déficit? Traîne-t-elle une dette? «Pas actuellement, répond Marcel Boulanger. La paroisse a eu de très bonnes années pendant très longtemps et il reste un fonds de réserve qu’on est en train de brûler. On fait des budgets souvent déficitaires, pratiquement à chaque année. Progressivement, on va décaisser des sommes qu’on avait placées pour équilibrer notre budget. Mais avant longtemps, on va peut-être se retrouver à jongler avec un déficit», ajoute M. Boulanger.
Avec une subvention de 999 999$ reçue du Fonds communautaire, des travaux importants seront réalisés à compter de janvier prochain. «Avec notre budget, on ne pourrait pas. On parle alors d’économiser sur les coûts de chauffage, entre autres. On va avoir un bâtiment tout en état.»
Discussions avec la population
Avant la pandémie le budget était équilibré, semble-t-il. La pandémie a changé des choses, mais également la diminution de la population. «On est dans une situation où on veut mettre sur pied un comité de réflexion et éventuellement discuter avec la population. On l’aborde toujours sur l’angle du religieux, sa fonction première, mais la fonction patrimoniale, la fonction culturelle et sociale on l’a vu en 2013 comment l’église avait toute son importance. C’est un édifice représentatif de la ville, quand même. Il pourrait y avoir davantage de diffusions culturelles. C’est un peu ça qu’on réfléchit, faire évoluer l’histoire pour la perpétuer le plus longtemps possible.
L’Église catholique est dans la tourmente, avec des histoires qui laissent des traces. Ce qui laisse un goût amer chez beaucoup de gens. Si la population a pris ses distances au fil des années, il reste que de nouveaux résidents s’amènent, certains plus que d’autres avec des valeurs catholiques.
Oui, la religion catholique a toujours eu le haut du pavé au Québec. Mais les temps ont changé. Dans les écoles également, où Marcel Boulanger a débuté sa carrière, au sein des commissions scolaires catholiques. La laïcité est le reflet de l’évolution de la société. «Si au moins on peut faire connaitre les préoccupations qu’on a par rapport au financement.» Aligner et équilibrer les colonnes de chiffres!
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