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Lumière sur la carrière du jockey Marcel Dostie
Madeleine Gagné, «les épaules bien légères» après avoir reçu avec fierté les ouvrages livrés par son éditeur. (Photo Rémi Tremblay)
Originaire de Lac-Mégantic, Marcel Dostie a été un jockey célèbre à Blue Bonnets et dans le monde des chevaux de course nord-américain. À son actif, trois championnats canadiens et le titre de «meilleur conducteur de chevaux au Québec» en 1967 puis en 1971. Il fallait la persévérance de l’une de ses nièces, Madeleine Gagné, pour lui faire prendre la place qu’il mérite dans l’histoire avec un grand H. «Jockey- Clin d’œil à Marcel Dostie», est fraîchement sorti chez l’éditeur Groupe Audaz, de Saint-Georges de Beauce.
«C’est sans doute par devoir de mémoire que j’ai consacré les cinq dernières années à faire des recherches pour dresser un portrait de mon oncle Marcel Dostie qui exerçait un métier original à une époque, le milieu du XXe siècle, où les hommes de cette génération travaillaient majoritairement à l’usine ou occupaient des postes d’employés dans les commerces ou la fonction publique», écrit l’autrice du récit, son premier. «Vouloir devenir jockey, c’était un peu comme rêver d’être artiste ou aventurier. Rien de moins qu’une impossibilité, voire une aberration. Pourtant, il est devenu un champion connu, même hors de nos frontières.»
Fière de son livre qui étale sur 236 pages la carrière d’un homme qui a fait les belles années des courses de chevaux aussi bien à Lac-Mégantic, Montréal et aux États-Unis, Madeleine Gagné revient sur son histoire familiale, sa passion chevaux, ses exploits et ce qui a fait de lui un modèle.
Jusqu’à maintenant, personne n’avait écrit sur son oncle. L’idée de départ, la suggestion venue de Jacques Dostie de faire connaître, dans une courte narration, les exploits de leur oncle pour l’Association des familles Dostie. Mais une fois plongée dans l’aventure, à travers les articles et découpures de journaux, les entrevues réalisées avec des gens qui l’ont connu et côtoyé, dont Jean Desautels et Gilles Gendron, le récit a coulé de source, comme un hommage rendu à la stature de l’homme et du jockey «qui sifflait tout le temps, dans la vie comme dans les champs de course», raconte-t-elle.
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