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Le mystère selon l’auteure Andrée A Michaud
Une petite famille en camping, séduite par la beauté des lieux. Un incident survient, puis un second. Départ précipité en pleine nuit, alors qu’un orage se pointe à l’horizon. Mauvaise direction dans un chemin forestier en piètre état. Leur véhicule demeure coincé et la situation dégénère… Baignades est le
14e roman d’Andrée A Michaud.
Associée au polar depuis la sortie de Bondrée, œuvre couronnée de nombreux prix, l’auteure qui a fait un retour aux sources en s’établissant à Saint-Sébastien il y a 12 ans se distingue par un style littéraire fignolé, où le travail d’écriture se mesure du début à la fin.
«Il n’y a pas d’enquête policière comme telle. Ce qui m’intéresse c’est d’essayer de deviner quelles peuvent être les motivations de quelqu’un qui va poser un geste irréparable; ce qui se passe dans sa tête, quelles sont les circonstances qui vont l’amener là . Et les conséquences pour les survivants, la famille, les amis, l’entourage en général», partage celle qui a toujours été attirée par le mystère.
«J’ai toujours aimé me faire raconter des histoires de peur, ça remonte à l’enfance. Le polar est un style qui me plait beaucoup mais je ne voulais pas faire du conventionnel. Je me sers de certains codes du polar et j’essaie d’être près de la réalité. C’est de la fiction qui colle au réel», décrit Andrée A Michaud.
À l’instar de ses autres romans, celui-ci a été conçu sans plan au préalable. «Ça me permet d’aller où je veux. C’est sûr qu’à mesure que l’histoire avance, des éléments sont mis en place et je dois m’y tenir. Mais, c’est plus de travail parce que des fois j’arrive dans un cul de sac et je suis obligée de reculer. Ce n’est pas grave; ça me permet de peaufiner le texte, de déceler des incohérences», partage celle qui peut produire jusqu’à huit histoires avant d’en arriver à la version finale.
«Je suis assez intransigeante envers moi. Si j’ai la prétention de publier, c’est sûr que ça doit m’intéresser. Sinon les lecteurs ne me suivront pas et ils vont avoir raison», communique l’auteure publiée aux Éditions Québec Amérique.
Bien qu’elle écrive depuis toujours, c’est un concours de circonstances qui a fait d’elle une romancière. Une histoire rédigée dans le cadre d’une maitrise en création a été soumise «en cachette» à son actuelle maison d’édition par son directeur de mémoire… On connait la suite.
L’écriture de romans n’en demeure pas moins une vocation. «On ne peut pas vivre de ça au Québec. C’est mieux depuis que je suis publiée en France (chez Rivages) mais pour joindre les deux bouts, j’ai fait plusieurs petits boulots, toujours à contrat. Je ne pourrais pas avoir un travail à temps plein et écrire. Il faut que je sois disponible pour l’écriture. Ce n’est pas facile financièrement mais on parvient à se débrouiller si on a la tête un peu dure», termine-t-elle en souriant.
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