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BAPE ciblé sur le projet Haute-Chaudière La MRC du Granit compte sur une participation massive

La directrice générale de la MRC du Granit, Sonia Cloutier, invite les gens à la consultation ciblée du BAPE, le 3 février. (Photo Rémi Tremblay)
Dernière étape avant la transmission du dossier au ministre de l’Environnement pour approbation, le Bureau d’audiences publiques (BAPE) sur l’environnement tient une consultation ciblée ce 3 février, à 19h, à l’Église évangélique Fontaine d’eau vive, en lien avec le projet du parc éolien de la Haute-Chaudière. «Ce qui est important pour nous, c’est d’avoir du monde dans la salle», exprime Sonia Cloutier, la directrice générale de la MRC du Granit, partenaire du projet.
Celle qui travaille sur le dossier depuis trois ans mise beaucoup sur un appui fort des citoyens envers un projet auquel participent les 19 municipalités de la MRC qui en tireront de généreux bénéfices sur une trentaine d’années. Pour le 3 février, la MRC sera à la table des initiateurs avec EDF Renouvelables, accompagnée de personnes-ressources et d’experts en mesure de répondre aux questions du public.
La consultation ciblera l’impact sur le paysage et les simulations visuelles, l’alignement du projet dans les différentes stratégies du Québec pour la lutte contre les changements climatiques, le consentement de la population locale pour la réalisation du projet et les retombées économiques du projet.
«La MRC du Granit interviendra pour définir c’est quoi son expérience dans un projet éolien, tout le cadre règlementaire pour le développement de l’énergie éolienne et les paramètres du règlement de contrôle intérimaire et notre schéma d’aménagement depuis le premier projet de Saint-Robert-Bellarmin. Les commissaires veulent savoir comment on a informé et consulté la population sur le projet, quelles sont les retombées économiques du projet, comment on va partager les revenus et les dépenses avec EDF et comment chacune des municipalités locales de notre territoire s’est impliquée financièrement.» Selon elle, aucun autre projet d’infrastructure jusqu’ici n’a eu l’ampleur du projet de Haute-Chaudière.
«À l’épicerie, les gens me demandent juste quand est-ce que ça va se faire. Les entreprises sur notre territoire ont hâte que ça démarre, parce que c’est une aubaine pour elles. Il va y avoir 150 à 200 travailleurs sur le projet. À partir de décembre 2026, il y a des sous qui vont entrer dans les coffres des municipalités. Ce qui veut dire du développement et des projets locaux à réaliser. C’est donc pas juste des retombées économiques l’année de la construction!»
Pour le projet de Saint-Robert-Bellarmin, depuis 2014, une somme totalisant 15 millions de dollars a été ristournée à 16 municipalités. «C’est du développement que nos municipalités font avec cet argent-là, qui permet de garder un équilibre sur la taxation pour les citoyens. Les municipalités sont souveraines sur leur territoire.»
Pas d’inquiétude sur l’accessibilité sociale. «Au projet de Saint-Robert-Bellarmin, on avait les motoneigistes et les chasseurs qui étaient nerveux, on se rappelle, mais on a mis en place des mesures, comme pas d’entretien majeur durant la chasse, pas de barrières installées. Aujourd’hui, ces gens-là sont sur le comité de suivi, composé de citoyens, quelques élus, des représentants de COBARIC, du Conseil régional de l’Environnement, d’un citoyen de Frontenac et un d’Audet. De sorte que toutes les organisations peuvent se faire entendre.»
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