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Exploration d’idées en faveur de la communauté

La rencontre du 3 février a donné lieu à un riche partage d’idées. (Photo Claudia Collard)
L’exploration d’idées a été au coeur de la 2e rencontre du programme QADAnce déployé dans la MRC du Granit. À l’instar du premier tenu en novembre dernier, ce second atelier a permis de constater à quel point sont nombreuses les personnes de 50 ans et plus disposant d’un riche vécu et souhaitant contribuer à la qualité de vie de leur milieu.
Se déroulant lundi au Centre culturel Laurier-Gauthier de Piopolis, la rencontre sous le thème Explorer faisant suite à l’atelier intitulé Inspirer du programme QADAnce, mis sur pied par l’Observatoire estrien du développement des communautés (OEDC) et soutenu par Québec amie des ainés (QADA). L’exploration en question vise la mise sur pied de projets collectifs, qui feront l’objet de l’atelier Agir, qui aura lieu dans quelques semaines.
«Je ne suis pas une conseillère financière ou en orientation. Ce qu’on fait, on le fait ensemble, en fonction de vos aspirations, pour trouver quelles initiatives citoyennes peuvent améliorer la qualité de vie. La vie c’est comme une multitude de carrefours; il se passe plein de choses et puis il y a des moments charnières qui nous amènent à prendre une décision, à faire des choix», a adressé Annie Lamontagne, chargée de projet QADA, qui animait la rencontre en compagnie de Christyne Lavoie, conseillère en développement des communautés pour l’OEDC.
Les moteurs de changement de trajectoire partagés par les participants; accident, déracinement, pandémie, perte d’emploi… Des «cadeaux mal emballés» qui ont parfois entrainé un virage à 180 degrés et eu en bout de piste un impact positif.
De grosses épreuves ont certes été évoquées mais aussi des moments de vie plus subtils, contribuant à l’introspection et à une nouvelle prise de conscience. Une dimension importante à saisir lorsqu’on souhaite démarrer un projet, laisse entendre Mme Lamontagne. «Ce que les gens disent et font on le voit facilement, on peut l’observer. Mais ce que les gens pensent, quels sont leurs problèmes, leurs aspirations, ce n’est pas si clair. Quand on développe une initiative, ça aide d’être vraiment collé aux besoins des gens. Ce que tous les projets collectifs ont en commun, c’est le lien social. Faire quelque chose pour une bonne cause c’est une bonne motivation mais, ultimement, le lien social est au centre. On veut le cultiver; on ne peut pas agir sans comprendre la réalité de l’autre.»
Une activité basée sur «les 3 C», soit ce qu’on souhaite créer, conserver et cesser, a permis de valider l’importance de renforcer les liens. Au sein de chaque communauté, entre les générations, entre les municipalités de la MRC du Granit. Quelques pistes ont été explorées et la phase d’idéation, qui fera l’objet du 3e atelier, permettra de définir les projets à impact collectif qui seront mis de l’avant.
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