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Vivre la transition de sa papa
Marie-Claude Daoust, auteure de la pièce autographique Fille de trans, a joué son propre rôle. (Photo Anne Diotte)
Le papa de Marie-Claude Daoust, c’est Normand. Alors le jour où elle apprend qu’il est parfois Sophia, puis adopte une nouvelle identité de genre de façon permanente, ça ne passe pas tout de suite mettons. Et comme Sophia milite largement pour les droits des personnes trans, difficile pour Marie-Claude d’ignorer cette réalité. Dans la pièce Fille de trans, écrite et jouée par la protagoniste, elle partage sans filtre son expérience vécue de l’intérieur avec toute la gamme d’émotions que ça comporte.
Se faire enfoncer dans la gorge la transidentité de son père. Papa qui s’habille en femme, papa qui prône fièrement cette nouvelle réalité. Et Marie-Claude qui se fait demander ce que ça fait être une fille de trans. Question de m…. pour Marie-Claude, Sophia n’est pas son papa. Normand l’est. Est-ce que quelqu’un va l’entendre, comprendre ce qu’elle vit?
Le chemin vers l’acceptation sera long. La pièce traite de ce «passage obligé», ce déchirement intérieur qui durera dix années. En plus de Marie-Claude-Daoust, Éric Cabana incarne Normand/Sophia et Audrey Guérigian interprète une vingtaine de personnages de cette histoire, où l’incompréhension vient de ses nuances de commentaires. Où tout tourne autour de Normand/Sophia, dont la personnalité forte occupe trop d’espace pour permettre à Marie-Claude d’exprimer ce qu’elle ressent véritablement.
On ne s’attarde pas tant au vécu des enfants de personnes trans; cette pièce, mise en scène par Yann Tanguay, lui donne toute la place. Rien d’inventé ou de romancé; tout est réel. Et en même temps éminemment intime et personnel. Parfois on rit, parfois les larmes montent aux yeux. On s’attache à Marie-Claude et sa papa.
Fille de trans livre un message d’ouverture, à ses propres émotions mais aussi à une nouvelle réalité. Où tous sont libres, en sécurité et heureux.
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