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Mélissa et Amélie, toutes couleurs unies

Mélissa Robert et Amélie Bérubé exposent à la Galerie du CSM jusqu’au 5 mars. (Photo Claudia Collard)
Bien que fort différentes dans l’expression de leur art, Mélissa Robert et Amélie Bérubé ont en commun des œuvres punchées, réunies pour l’exposition Mes couleurs en rêve, en montre à la Galerie d’art du CSM jusqu’au 5 mars. Petite incursion dans deux univers fascinants.
Artiste autodidacte, Mélissa Robert a commencé à peindre il y a une dizaine d’années. «J’avais des choses à dire et c’est venu spontanément. Comme un exutoire. Chaque fois j’entre dans ma bulle, je mets de la musique… C’est très thérapeutique», confie celle qui, jusqu’à récemment, gardait ses toiles dans son sous-sol, à l’abri des regards. Sa voisine, une artiste, l’a convaincue de dévoiler ses tableaux au grand jour.
Ses créations abstraites prennent toujours naissance intuitivement. Couleurs et formes apparaissent selon l’humeur ou la réflexion du moment. Mélissa y aborde son côté spirituel, ce masque qu’on projette en société, la beauté qui émerge de la détresse ou l’expression d’une joie décuplée. Chacune de ses toiles expulse une couche d’émotion, nourrissant son cheminement personnel. Comme ces vagues qui laissent aller les blessures pour donner place au processus de guérison…
Amélie Bérubé a toujours dessiné. Son talent inné l’a menée vers des études en illustration et design au Collège Dawson, suivi d’un baccalauréat en Art Design à l’Université Concordia. Artiste 2D en jeux vidéo, elle crée aussi des tableaux à saveur ludique.
«La peinture me permet de m’évader de toutes les restrictions par rapport à mon travail; ça amène un côté plus spontané», partage celle qui aime bien explorer l’univers fantastique. Comme son «kangouscargot», fusion de kangourou et d’escargot. Ses spirales et ses champignons colorés. «Avant mes toiles étaient plus «dark». Là je suis dans une passe plus colorée; sans doute le reflet de mon âme», partage celle qui pose aussi un regard engagé à l’endroit de l’environnement, pointe d’humour à la clé. Plusieurs de ses toiles font d’ailleurs sourire. Pour s’en convaincre, il suffit de s’arrêter devant son personnage combinant la Joconde de Vinci et Méduse, cette Gorgone dont les yeux ont le pouvoir de pétrifier tout mortel qui croise son regard.
En plus de leurs œuvres respectives, Mélissa vient de créer une ligne de bijoux à partir de ses toiles, en collaboration avec Catherine Bureau de Délicath, et Amélie offre une gamme de petits contenants créés à partir de matériaux recyclés. On peut suivre Mélissa Robert sur les réseaux sociaux (melissarobert.artiste.peintre) et visiter le site d’Amélie via amelieberube.weebly.com.
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