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Faire face à la menace... et penser en dehors de la boîte
La préfet de la MRC du Granit, Monique Phérivong-Lenoir
Avec la menace des tarifs douaniers du président Trump, c’est sur l’ensemble du territoire granitois que se déploie la cueillette de données auprès des entreprises de la région susceptibles d’être affectées par cette mesure applicable sur toutes les marchandises canadiennes. «Ces informations vont permettre de nourrir la réflexion de notre gouvernement sur le soutien à apporter aux entreprises et savoir comment, comme MRC, on peut accompagner nos entreprises», partage la préfet Monique Phérivong-Lenoir.
Dès les premières annonces tarifaires, les ressources issues des départements de développement économique de Ville de Lac-Mégantic et de la MRC du Granit ont créé un sondage, acheminé à 65 entreprises de la région. «C’est après avoir rencontré les députés fédéral (Luc Berthold) et provincial (François Jacques), qu’on a convenu de sonder le pouls des entreprises afin de mesurer les impacts probables», précise la préfet.
Bien que les questionnaires acheminés n’ont pas tous été retournés à ce jour, Mme Phérivong-Lenoir indique que la réalité diffère d’une entreprise à l’autre. «Il y a celles qui ne commercent pas du tout avec les États-Unis. D’autres qui ont soit une succursale, soit un magasin aux États-Unis. Pour eux c’est moins difficile; ça n’enlève pas tous les problèmes mais ils ont une alternative. Certaines attendent de voir si ça va vraiment arriver (les hausses tarifaires) et d’autres commencent à élaborer des stratégies alternatives.»
Chose certaine, le climat est à l’incertitude, fait valoir la préfet de la MRC du Granit. «À l’échelle de l’Estrie, toutes les MRC sont dans l’expectative et essaient de recueillir des données, afin de mesurer le calibre de l’impact. On sait que nos députés attendent d’avoir le portrait de la situation en vue de la mise en place des aides nécessaires.»
Monique Phérivong-Lenoir voit aussi dans cette crise une opportunité à saisir. «Notre principal cousin en affaires c’est les États-Unis, quoi qu’on en dise. Je pense que ça peut être une occasion pour certaines entreprises de changer de stratégie et d’élargir leur bassin de clientèle. Confrontée à une telle situation, une entreprise qui, par exemple, est à 90% en lien avec les États-Unis, c’est dangereux. C’est comme mettre tous ses œufs dans le même panier. D’un point de vue presque philosophique, c’est peut-être une bonne chose ce qui arrive parce que ça va nous permettre de penser en dehors de la boite. Même si au 1er mars, il (Donald Trump) ne met pas en place ces hausses de tarifs annoncées, il pourrait très bien les mettre au 1er avril, au 1er mai… C’est un climat d’incertitude qui va trainer longtemps. Je pense que c’est bon de se poser les bonnes questions le plus tôt possible pour voir s’il y a des solutions qui sont envisageables.»
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