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Entente entre l’Association Louise-Gosford et Sentiers frontaliers

Le président de l’Association Louise-Gosford, Mario Lacasse, et la présidente de Sentiers Frontaliers, Monique Scholz.
Sentiers Frontaliers et l’Association Louise-Gosford ont conclu, le 9 mai, une entente pour clarifier leurs rôles dans le secteur du Mont Gosford. Elle permettra également à Sentiers frontaliers de bénéficier d’une part des revenus de Louise-Gosford pour continuer d’entretenir annuellement le réseau.
C’est la première fois, depuis la création de Sentiers frontaliers, il y a 30 ans, que l’organisme obtiendra un soutien financier direct et récurrent. Dans le secteur du Mont-Gosford, où l’entrée est de 7$, l’organisme recevra 17% de ces bénéfices.
C’est évidemment un grand répit pour l’organisme, qui entretient les sentiers sans aide financière du Mont-Gosford. Avec les changements climatiques, «le réseau a été fortement impacté. Des passerelles ont été détruites et il y avait de grandes accumulations», décrit la présidente bénévole de Sentiers frontaliers, Monique Scholz. Le financement servira donc principalement « à financer ces grandes réparations. Il y a des coûts de réparation et de gestion, alors il faut un budget ».
Selon Mario Lacasse, président de l’Association Louise-Gosford, «cette entente témoigne notre volonté commune de structurer l’accès à ce territoire exceptionnel, tout en respectant les rôles et expertises de chacun. Elle éa blit des conditions favorables à un travail conjoint, au bénéfice des utilisateurs et du milieu naturel».
La séparation des rôles entre les deux organismes était complexe depuis trois décennies. Avec différentes activités comme la randonnée, la chasse, la pêche ou encore le camping, la cohabitation devenait parfois difficile. Louise-Gosford continuera de s’occuper des activités diverses alors que Sentiers frontaliers se concentrera sur le réseau de sentiers et l’entretien.
Le deuxième aspect important de l’entente est la préoccupation commune pour la préservation de la zone. Monique Scholz veut s’assurer des bonnes pratiques des visiteurs, puisqu’elle considère que certaines nuisent aux sentiers. L’Association Louise-Gosford s’engage donc à mieux préserver le territoire.
Pour mieux conserver la nature sur les différents sites, la présidente de Sentiers frontaliers et son équipe prévoient outiller les employés de Louise-Gosford. « On offrira des formations aux préposés à l’accueil. Ils pourront donner de meilleures informations aux randonneurs et s’assurer de leur sécurité », exprime-t-elle.
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