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Maison Usinex relance à vitesse grand V
À la coupure du ruban, le député fédéral Christian Paradis et la députée provinciale Johanne Gonthier entourant les frères Luc, Raymond, Christian et Réjean Morin, ainsi que le curé de la paroisse, Daniel Gilbert.
« C’est un grand soulagement d’être revenus au bercail… d’être revenus chez nous.» Le président de Maison Usinex, Raymond Morin, a exprimé le sentiment partagé par ses frères et associés Luc, Christian, Réjean et Guy, les employés et le village au complet en inaugurant les nouvelles installations à Milan, huit mois presque jour pour jour après l’incendie qui avait rasé l’usine, la veille de Noël 2006. «Traverser une telle épreuve et en sortir gagnants, c’est tout un exploit que nous devons à beaucoup de monde que j’accueille aujourd’hui dans la grande famille de Maison Usinex», d’ajouter le président devant le parterre d’invités.
La toute nouvelle usine déjà en opération couvre une superficie de 5000 pieds carrés, supérieure à l’ancienne, et a été aménagée de façon à faciliter le travail des employés sur les divers sites de construction de maisons préusinées. La capacité de production passe de quatre à six maisons par semaine, ce qui permettra à l’entreprise de dépasser sa moyenne de vente qui était jusqu’à maintenant de 125 unités par année.
Elle a nécessité des investissements qui totalisent plus de 4,3 millions de dollars, dont 750 000$ dus aux pertes subites, et assurera le maintien des 65 emplois existants, en plus d’en créer une quinzaine de nouveaux.
Le gouvernement fédéral, par le biais de Développement économique Canada, y contribue pour 600 000$, dont 96 000$ non remboursables pour permettre à l’entreprise de développer de nouveaux marchés. De son côté, le Québec injecte 500 000$, dont la moitié sous forme d’une garantie sur un prêt bancaire accordée par Investissement Québec et l’autre prenant la forme d’un prêt sans intérêt provenant du Programme de soutien aux projets économiques, administré par le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation.
Mardi dernier, ils étaient nombreux à venir saluer la reprise des activités au cœur du village de Milan, dont le maire Claude Turcotte qui ne pouvait qu’applaudir la décision des frères Morin de demeurer à Milan, traduisant ainsi leur volonté de continuer à participer activement à la vie économique et sociale de la communauté. En guise de bienvenue, le maire leur a annoncé un congé de taxes municipales pour cinq ans. «D’ailleurs, a-t-il ajouté, le conseil municipal votera un fonds spécial de 25 000$ aux entreprises désireuses de s’installer à Milan.»
Le député de Mégantic-L’Érable à la Chambre des communes et secrétaire d’État à l’Agriculture, Christian Paradis, a reconnu dans les frères Morin le caractère des «gens passionnés et remplis de courage qui croisent notre route» et autour de qui tout un élan de solidarité a déferlé au lendemain de la tragédie. Transformer une telle tragédie en opportunité de croissance, a-t-il dit, relève de la première qualité des grands bâtisseurs.
Il a rappelé que 60% de la main-d’œuvre de Maison Usinex était composée de jeunes travailleurs ayant moins de 35 ans.
À son tour, la députée de Mégantic-Compton à l’Assemblée nationale, Johanne Gonthier, a tenu à saluer «le courage et la détermination, le sens profond de l’organisation des propriétaires de Maison Usinex, les frères Morin. Ces entrepreneurs exemplaires n’ont pour ainsi dire jamais envisagé la possibilité de baisser les bras. Ils ont manifesté à l’endroit de leur communauté et de leurs employés une loyauté, un sens du devoir qu’il est important, je pense, de reconnaître.»
« Depuis quelques années, cette entreprise québécoise connaît une ascension fulgurante. Elle envisage maintenant de percer le marché américain, ce qui entraînerait d’excellentes retombées pour le Québec», a ajouté Mme Gonthier.
Autant Christian Paradis que Johanne Gonthier ont souligné le leadership manifesté par le préfet de la MRC du Granit, Maurice Bernier, un ami de la famille Morin, qui, dans les heures qui ont suivi l’incendie a remué ciel et terre pour mobiliser les élus de la région autour d’un comité de relance qui a travaillé d’arrache-pied à la sauvegarde de l’entreprise. «Quand Maurice m’a appelé le 25 décembre, je croyais qu’il allait me souhaiter joyeux Noël; il m’a plutôt appris la tragédie de la veille au soir en me disant qu’il fallait faire quelque chose!», raconte Christian Paradis.
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