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Philippe Laprise, complètement clown!
Plus de 400 personnes ont assisté au spectacle de Philippe Laprise le 15 février.
Entrée fracassante, sortie mémorable et entre les deux, un humour contagieux. Philippe Laprise a attiré plus de 400 personnes le soir du 15 février à l’auditorium Montignac. Au cœur de ce premier spectacle solo, sa famille et de savoureux morceaux inspirés de son passé d’éducateur spécialisé. Autant de bribes de vie racontées dans un style unique, rempli de sons bizarres et mimiques.
En guise de décor, un réfrigérateur dont la façade est couverte de photos et dessins, introduction explicite de son statut de père et prétexte à raconter les déboires de sa progéniture. Quoique l’autodérision figure en tête de liste de ses propos. À ce titre, l’humoriste évoquera à quel point il était mieux préparé lors du second accouchement de son épouse parce qu’il savait exactement quoi faire, c’est-à-dire… rien. Signalera aussi l’arrivée de son troisième enfant, impliquant obligatoirement –et à son grand dam- l’achat d’une minivan!
Si les sujets abordés qui frappent dans le mille parce qu’empreints de réalisme, Philippe Laprise se distingue avantageusement de ses congénères par sa capacité à émettre des sons improbables et à transformer son visage comme s’il s’agissait de pâte à modeler. Dans une vie antérieure, il était éducateur spécialisé dans un centre de jour pour personnes handicapées intellectuelles. Une époque qu’il fera revivre au public en imitant sans vergogne les bénéficiaires, donnant droit à des numéros hilarants. Pas une once de moquerie pourtant, si ce n’est de lui-même.
D’ailleurs il joue avec un évident plaisir son rôle de dindon de la farce. C’est dans le même esprit qu’il décrira son accident de la route survenu sur le pont Champlain, où l’impact entre le ballon gonflable et la voiture et le «ballon» de son ventre a provoqué un mouvement de recul si fort que le siège avant s’est cassé, le propulsant sur la banquette arrière. S’en est suivie une visite à l’hôpital, où on lui a donné son congé dans la même journée, non sans avoir découpé ses vêtements «parce que c’est le procotole», ne lui laissant qu’une espèce de «string-bobettes» pour pièce d’habillement…
Dire que son aspect physique a fait l’objet de nombreuses allusions et exagérations est un euphémisme. Un exemple: «J’ai peur de faire du bungie ; pas parce que j’ai peur que l’élastique pète, comme plusieurs le penseraient, mais parce que j’ai peur que mon gras de coup me remonte par dessus la face et que je m’étouffe avec». Des gags surprenants, tout comme son entrée incognito, qui a fait sursauter les spectateurs de la première rangée une fois la lumière allumée. Et comme sortie: reprise d’une phrase prononcée par le directeur du Comité culturel Mégantic, Pierre Paquet, juste avant son arrivée sur scène: «vendredi prochain (donc ce 22 février), nous avons du théâtre; je sais que vous n’aimez pas ça mais…»
Alors avis aux intéressés : Variations énigmatiques d’Éric Emmanuel Schmitt ce vendredi 15 février, 20h00, à l’auditorium Montignac.
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