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Des «anges de la rénovation» à l’Ensoleillée
Construit en 1916, le bâtiment de l’Ensoleillée avait grand besoin d’être mieux adapté au froid hivernal. Un obstacle de taille toutefois: les coûts exorbitants associés aux améliorations souhaitées. Puis une solution se pointe à l’horizon, concrétisée par la présence d’élèves en charpenterie-menuiserie du Centre de formation professionnelle Pozer de Saint-Georges sous la supervision de leurs enseignants. «Ce sont de véritables anges de la rénovation», partage avec bonheur Linda Gendreau, directrice générale de la ressource alternative en santé mentale.
«Avant, on organisait des projets humanitaires à l’étranger. Seulement 12 élèves pouvaient y participer et il fallait amasser plusieurs milliers de dollars. Compte tenu qu’il y a aussi des besoins au Québec, nous avons décidé de demeurer ici, ce qui donne la chance à davantage d’élèves de participer», débute Marco Dostie, chef d’atelier au CFP Pozer.
Originaire de Lac-Mégantic, l’enseignant Sylvain Paré souhaitait fort qu’on puisse réaliser le projet de cette année ici, compte tenu les moments éprouvants vécus sur le territoire. Quelques contacts et rencontres de planification aidant, les besoins de l’Ensoleillée ont pu être comblés. Offerte sur une base volontaire aux 130 élèves de charpenterie-menuiserie, cette opportunité a été saisie par la presque totalité d’entre eux.
Débutés le 22 octobre, les travaux s’échelonnant sur environ deux semaines auront permis de changer toute l’isolation du bâtiment, remplacer 18 fenêtres et deux portes, poser un nouveau revêtement extérieur, refaire complètement la galerie arrière et même installer un garde-soleil devant l’entrée principale. Pour mener à bien cette mission humanitaire, un peu plus d’une vingtaine d’élèves et enseignants sont sur le terrain quotidiennement.
Bref, un projet gagnant-gagnant, permettant aux élèves d’acquérir une expérience pertinente, tout en offrant à l’Ensoleillée une main-d’œuvre gratuite, sans laquelle ces travaux n’auraient pu voir le jour. «Contrairement aux travaux faits en atelier dans les meilleures conditions possibles où tout est parfaitement droit, la rénovation d’une maison centenaire comporte des imprévus, ce qui correspond davantage à la réalité du domaine de la construction», communique M. Dostie. «Enfin, on ne gèlera plus l’hiver! Il est important d’avoir un milieu de vie accueillant; c’est davantage stimulant pour les personnes qui fréquentent la ressource», considère Linda Gendreau.
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