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Des avancées vers le «nouveau» Fatima
Voilà le lieu qu’a choisi Jean Coutu pour se relocaliser la pharmacie. À la limite du «nouveau» Fatima.
À peine l’année commencée, les décisions se succèdent à vitesse grand V autour du chantier du centre-ville de Lac-Mégantic. Jean Coutu serait en bonne voie de conclure une entente lui permettant de s’établir à l’endroit actuellement occupé par Pneus Robert Bernard, rue Salaberry. La nouvelle compagnie de construction Hexagone, formée au printemps 2013 en relève de l’empire déchu de Tony Accurso, a elle-même indiqué qu’elle avait obtenu le contrat de construction du pont Papineau-Lévis, pour lequel le conseil municipal a prévu dépenser 5 millions de dollars en 2014. Et les derniers avis d’expropriation dans le quadrilatère désigné pour accueillir une partie du futur centre-ville, sur l’autre rive de la Chaudière ont finalement été signifiés. Tout se met en place pour des mois de transformation dans le paysage urbain.
Un début de semaine aux allures de printemps. Lundi, lors d’une assemblée extraordinaire qui a duré à peine vingt minutes, les membres du conseil de ville ont tablé sur le Programme particulier d’urbanisme dans le secteur Fatima et le Programme d’aide du gouvernement du Québec pour régler deux derniers dossiers d’acquisition de propriétés immobilières par voie d’expropriation, en signifiant un avis légal à Marie-Claude Boulet, rue Vaudreuil, et Cédric Boucher, rue Salaberry.
«Ce qui ne veut pas dire qu’on va se rendre jusqu’à la finale», a précisé la direction de la Ville, les deux immeubles visés étant situés entre le futur Metro et le futur Jean Coutu.
«Un soulagement, puisqu’à la direction générale, on m’a confirmé qu’on pourrait passer l’hiver tranquille», de confier Marie-Claude Boulet. Celle-ci a déjà refusé une première offre de Metro, l’automne dernier. Les semaines et les mois se sont passés sans recevoir aucun appel ni invitation à négocier. «J’ai même pas eu la chance de m’expliquer avec personne.» Une situation personnelle particulière puisqu’elle partage sa vie avec le conseiller municipal Daniel Gendron, qui s’est toujours fait un point d’honneur de se retirer des délibérations du conseil au moment d’aborder le dossier des expropriés de Fatima, évitant ainsi de se placer en conflit d’intérêt. «Il comprend ma situation et moi je comprends la sienne», fait-elle comme réponse, quand on lui demande comment un couple, avec un pied dans l’hôtel de ville, peut composer avec tout le stress lié à un probable bouleversement, comme celui que s’apprêtent à vivre plusieurs de ses voisins résidant du même côté de la rue Salaberry, entre Montcalm et le viaduc de la voie ferrée.
Parmi les scénarios qu’elle avait déjà envisagés, le déménagement de la résidence sur un autre terrain. Une facture de 94 000$, sans compter le prix d’achat du terrain.
La bonne nouvelle, le mardi après-midi, après une conversation avec le directeur général de la Ville, Gilles Bertrand: «On ne sera pas exproprié. Ils n’ont pas besoin de nos terrains pour l’instant», a-t-elle dit, visiblement soulagée. «Donc, on reste ici encore un bon bout de temps!» Alors, pourquoi s’empresser à émettre les avis d’expropriation? «On m’a dit que c’était juste une question légale.»
À quelques mètres à peine de chez elle, rue Lévis, c’est là que débouchera le futur pont, scindant le terrain de Billots Sélect en deux. Et c’est au cours d’un reportage à TVA, mardi, que le président du conseil d’administration d’Investissements Hexagone, Mario Bertrand, a révélé que son entreprise avait obtenu le contrat du nouveau pont à Lac-Mégantic. Avec ses 2000 employés, Groupe Hexagone est devenu l’un des plus importants groupes oeuvrant dans le secteur de la construction au Québec. Parmi les autres hommes d’affaires qui ont participé à la renaissance de l’empire de Tony Accurso, un autre Dragon, Gaétan Frigon. Hexagone vient tout juste d’obtenir de l’Autorité des marchés financiers l’autorisation de soumissionner sur des contrats publics. Sur le chantier, Hexagone viendrait donc rejoindre LVM, une filiale de Dessau, retenue pour le contrat de traitement des sols contaminés du centre-ville.
Jean Coutu doit encore faire valider certaines informations concernant les immeubles avoisinant Pneus Robert Bernard, maintenant qu’il a obtenu l’assurance que le terrain donnant sur la Chaudière n’était pas contaminé. Le copropriétaire Claude Charron a informé mercredi qu’il restait quelques attestations à recevoir avant d’attacher le projet.
Autre feu vert donné en début de semaine, la Ville de Lac-Mégantic puisera dans le «gros compte», le Programme d’aide du gouvernement du Québec, pour un prêt «à très court terme» aux propriétaires de l’ancien presbytère de Fatima qui comptent bien déménager l’immeuble plutôt que de le voir démolir. Un prêt sans intérêt de plus ou moins 115 000$, de quoi régler l’hypothèque avant le versement des sommes qui leur sont dues par l’acquéreur, Metro.
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